La permanence de Stéphane Delautrette prise pour cible

Publié : 17h03 par Denis Surfys

Dans la nuit de dimanche à lundi, la permanence du député Stéphane Delautrette a été la cible de la Coordination Rurale 87.

Dans un communiqué de presse, la Coordination Rurale 87 revendique l’action sur la permanence du député de la deuxième circonscription de Haute-Vienne commise dans la nuit du dimanche 24 au lundi 25 novembre 2024, sur la commune de Nexon.


On peut lire dans le communiqué : « C’est avec une certaine stupéfaction, voire une colère certaine que la CR 87 a pris connaissance du vote du député de la deuxième circonscription de la Haute-Vienne sur l’amendement 1185 modificatif de la loi de finance 2025 à l’Assemblée nationale en date du 25 octobre 2024. En effet, cet amendement, déposé par le député Le Fur, vise à interdire les financements publics et les dons défiscalisés aux associations comme L214 qui nuisent, portent atteinte et empêchent le développement de projets agricoles et de toute la filière agroalimentaire ».


2 projets de développement attaqués par ces associations


On y apprend aussi qu’à ce jour en Haute-Vienne « deux projets de développement d’atelier porcin existant sont attaqués par ces associations ainsi que le projet d’installation d’un jeune agriculteur alors que le permis de construire n’est même pas encore déposé. Calomnie, images et vidéos ne représentant pas les conditions d’élevage réelles, créations d’associations, pétitions en ligne largement partagées par L214 ».



Stéphane Delautrette condamne cette action 


Stéphane Delautrette a condamné, sur les réseaux sociaux cette opération de la Coordination Rurale 87.


« J’ai eu la désagréable surprise hier soir, de voir ma permanence parlementaire de Nexon faire l’objet de dépôts de fumier et de pneus de la part de la Coordination Rurale. Si je comprends la colère et si je partage l’inquiétude des agriculteurs, une telle action n’est pas acceptable, encore moins compte tenu de mes prises de position constantes contre la signature du traité avec le MERCOSUR, contre le danger que celui-ci représente en termes de concurrence déloyale et de mise en péril de notre modèle agricole ».