Limoges : "Carrefour - Mairie" dénonce des nuisances sonores

Dans une démarche proactive, deux nouveaux venus à Limoges ont uni leurs voix pour dénoncer les troubles sonores incessants selon eux, dans le quartier de la Mairie. Rejoignant leur cause, une quarantaine de voisins partagent leur exaspération. Ils pointent du doigt une série de sources de bruit, allant des terrasses de restaurant animées en été, aux sorties de boîtes de nuit, en passant par les conducteurs imprudents qui ignorent les limitations de vitesse et les engins de nettoyage des rues, dont le bruit atteint parfois les 75 décibels.

Des appels ignorés

Malgré leurs efforts pour engager un dialogue constructif avec les autorités locales, les membres du collectif "Carrefour-Mairie" déplorent un manque de considération de la part des élus. Leurs demandes, telles que l'application des limitations de vitesse à 30 km/h avec un marquage au sol, sont en effet restées lettre morte, laissant les résidents dans un état de frustration.

Réponses de la municipalité

La Ville de Limoges assure pourtant prendre la question au sérieux, promettant des mesures concrètes telles que l’installation de radars pédagogiques et des ajustements aux horaires des balayeuses. Cependant, la municipalité souligne les défis rencontrés par les établissements concernés, tels que le maintien de leur activité économique malgré les restrictions de bruit, ce qui complique la recherche de solutions.

Dans l’attente de changements

Le collectif "Carrefour-Mairie" reste déterminé à faire pression sur les autorités locales pour une action immédiate. La demande de respect des normes anti-bruit et l’attente d’un plan de prévention sont au cœur des revendications. La balle est maintenant dans le camp de la municipalité pour transformer les promesses en actions concrètes.

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