Mobilisation au lycée Jean Monnet de Limoges pour sauver 2 postes

14 février 2024 à 19h12 par Denis Surfys

Ce mercredi 14 février 2024, une cinquantaine d’agents s’est rassemblée devant les grilles du lycée Jean Monnet de Limoges pour protester contre la suppression de postes annoncée par l’administration régionale. 

Dans un contexte de réduction des postes dans les établissements scolaires de la région, le lycée Jean Monnet de Limoges subit une diminution de 10% de ses effectifs, soit 2 postes sur un total de 20 agents. Cette décision, annoncée le mercredi 07 février à la suite du "dialogue de dotation", a suscité une opposition unanime au sein de la communauté éducative. Les spécificités de l'établissement, notamment en tant que lycée hôtelier, ne sont pas prises en compte, ce qui soulève des préoccupations quant à la qualité du service public rendu aux élèves.


Une situation similaire dans d'autres lycées


Ce mercredi 14 février 2024, une cinquantaine d’agents s’est rassemblée devant les grilles du lycée Jean Monnet de Limoges pour protester contre la suppression de postes annoncée par l’administration régionale. Selon la CGT : "Il faut savoir que la situation est similaire dans d'autres lycées de la région, comme Paul Eluard où trois postes sont également menacés. Au lycée des Vaseix, la décision s'annonce peu favorable, d'autant plus que l'évaluation des besoins s'est faite sans visite préalable de l'établissement".


Cette politique de réduction des effectifs a suscité des protestations par le passé, comme en témoigne la grève à Saint-Exupéry pour contester le non-remplacement d'un agent parti à la retraite. Les revendications actuelles portent sur « la suspension du dialogue de dotation en attendant une renégociation, ainsi que sur la suspension des décisions de suppression de postes, en plus d'une demande de prise en compte des spécificités des établissements et des restrictions médicales dans ce processus ».



Vers une dégradation du service public


Selon la CGT « La situation actuelle entraîne une dégradation du service public, une augmentation des arrêts-maladies et une difficulté croissante à trouver des remplaçants contractuels. Les revendications incluent également la création de postes de titulaires remplaçants et le renforcement des équipes chargées des remplacements pour améliorer le taux de remplacement et assurer un fonctionnement optimal des établissements scolaires ».