Limoges : l’association «Jeunesse dynamique » à la rencontre des jeunes des quartiers

6 octobre 2022 à 15h24 par Denis Surfys

L ‘association ‘Jeunesse dynamique’ a pour objectif d’aller à la rencontre des jeunes des quartiers pour leur venir en aide. Le but est de dialoguer avec la jeunesse pour ensuite les accompagner grâce à des événements ponctuels qui sont organisés dans les différents quartiers. Mohamed Diawara, plus communément appelé « Momo » est chez lui dans le quartier du Val de l’Aurence. Et pour cause, le quartier l’a vu grandir. Un nom qui impose le respect car il est champion de France de viet vo dao (art martial vietnamien). Il a décidé de se rendre disponible pour les jeunes pour montrer que vivre dans un quartier prioritaire n’est pas une fin en soi.






Mohamed Diawara (Jeunesse dynamique) : «L’objectif de l’association est de travailler sur l’insertion des jeunes dans la vie active et faire des opérations ponctuelles dans les quartiers, pour les animer et pour faire ressortir les bons côtés des lieux. Tout le monde n’est pas forcément réceptif. Mon but est d’aller dans les quartiers à la recherche des jeunes et de leur proposer quelque chose qui leur correspond. Dont les codes parlent aux jeunes d’aujourd’hui. L’accueil se passe très très bien. Sur différentes opérations on accueille plus d’une centaine de gamins. Après tout dépend de la manière dont on arrive et on présente les choses. C’est une jeunesse qui est à l’écoute et qui n’attend que ça. On a fait une opération coiffure gratuite au Val de l’Aurence avec une soixantaine d’enfants.Plusieurs autres opérations vont arriver dans les prochains jours (civisme, insertion professionnelle …). On se rend compte que certains jeunes mal encadrés, dès le plus jeune âge, peuvent rapidement changer de cap ».






Nous ne sommes pas des grands frères




« Nous ne sommes pas des grands frères mais nous essayons d’apporter des solutions concrètes. Je viens, moi aussi, d’un quartier et j’ai vu la jeunesse grandir d’un seul coup. Je me sentais un peu redevable. Je n’y habite plus mais je ne peux pas tourner l’oeil de ce qui s’y passe. Je me suis dit pourquoi ne pas réaliser certaines opérations dans ces quartiers-là, pour essayer de communiquer avec eux».