Limoges : polémique sur le surcoût de construction du futur stade d’athlétisme couvert

23 février 2023 à 7h19 par Denis Surfys

Nouvelle polémique après le retard annoncé dans le démarrage des travaux du stade couvert d’athlétisme de Chéops. La facture passe de 14 à 20 millions d’euros. Le calcul est simple : le surcoût est de 6 millions d’euros. Le Conseil Département de la Haute-Vienne a déclaré qu’il est la conséquence directe d’une procédure longue. Ce que se défend la mairie de Limoges.



Dans un communiqué de presse, la Ville de Limoges a déclaré « Ces allégations mettent en cause le travail d’instruction des agents de la Ville en charge de l’urbanisme, leur respect des procédures réglementaires et de la réglementation en vigueur, et portent atteinte à leur réputation en établissant de manière éhontée, un lien de causalité entre les surcoûts du projet à supporter par le Département et la longueur de la procédure ».



La Ville de Limoges demande des excuses publiques.



« La Ville de Limoges souhaite donc maintenant que des excuses publiques soient présentées à ses agents par les responsables et élus du Conseil départemental de la Haute-Vienne pour avoir mis en cause de manière diffamante la probité et le professionnalisme de ses services. Elle se réserve le droit, le cas échant, d’engager toute poursuite qui s’impose ». 



Il n’y aura pas d’excuses publiques !






Thierry Miguel (vice-président du Département en charge des sports) : « C’est une polémique stérile qui n’a pas lieu d’être. C’est un projet qui est en voie d’aboutissement, qui va débuter dans quelques semaines. Et maintenant il faut voir l’intérêt sportif et l’attractivité touristique et économique de notre ville et de notre département. Depuis le début de ce projet, il y a une certaine tension entre la Ville de Limoges et le Département, car la Ville n’a pas beaucoup de projets en matière culturelle, sportif et social en ce moment et donc au lieu d’être des facilitateurs des projets portés par d’autres collectivités, ils sont plutôt des freins. Il n’y aura pas d’excuses publiques, comme le demande la Ville de Limoges ! À aucun moment, le Conseil Départemental n’a tenu des propos diffamatoires envers les agents de la collectivité qui ne sont pas du tout en cause. Il s’agit d’une volonté politique du maire et de ses adjoints de faire en sorte que ce projet prenne du retard ».