Noël : NON, un animal n’est pas une peluche !

21 décembre 2022 à 11h49 par Denis Surfys

Le message de la SPA (Société protectrice des animaux) est clair « Un animal n’est pas un jouet ». Comme chaque année à l’approche de Noël, certains parents, bien intentionnés, achètent dans des animaleries des animaux pour les enfants. Mais voilà, la plupart du temps, ces mêmes animaux se retrouvent au refuge de la SPA quelques mois après.



Chaque année, le constat est le même : dans les trois premiers mois de l’année, la SPA est confrontée à un pic d’abandon après des achats « coup de cœur » pour Noël, la plupart du temps pour les enfants d’animaux dans des animaleries.




Guy Donnart (président de la SPA Limoges / Haute-Vienne) : «Un animal n’est pas une peluche ! Ce n’est pas un cadeau irréfléchi. Le fameux « coup de cœur » je n’y crois pas ! Quelques jours avant la période de Noël, il y souvent des adoptions que nous retrouvons 3 mois plus tard à l’abandon. Le scénario se reproduit chaque année. Nous avons en début d’année un pic d’abandon, comme nous en avons un, au début de l’été. Ce sont souvent des animaux qui ont été achetés en animalerie et qui ont coûté très cher et que nous retrouvons, soit à l’abandon officiel ou soit attaché (à un arbre) devant le refuge».




Des recommandations ?




«Il faut être certain que le cadeau fasse plaisir et que la personne qui le recevra soit apte à s’en occuper. S’il s’agit d’un enfant, il faut bien savoir que ce sont les parents qui devront s’en occuper. Je conseille de suivre la méthode que nous appliquons au refuge de Limoges. Les adoptants viennent, choisissent un animal et se donnent une semaine de réflexion. Il n’y a pas d’adoption avant la dite semaine. Une semaine de réflexion permet de peser le pour le contre. Cela évite par la suite des désillusions, surtout pour l’animal qui revient sur les lieux où il a séjourné».




Un engagement pour la vie




«Un animal, c’est un engagement pour la vie ! Un jeune chien, c’est au minimum… 12/13 ans (en moyenne). Et pour les chats, c’est pareil. On s’engage pour la durée de vie de l’animal. Il faut s’assurer que l’on est capable de gérer les problèmes vétérinaires».