A Brive et Limoges les enseignants de la filière STAPS demandent des moyens
Publié : 10 octobre 2017 à 3h28 par Denis Surfys
Les enseignants de STAPS sont en colère. Lundi 9 octobre 2017, à Brive et Limoges des enseignants ont bloqué la première heure de cours pour protester contre une décision de l’Université. Le conseil d’administration de l’Université de Limoges a décidé de geler un poste en STAPS .
Le départ à la retraite d’un des 20 enseignants qui assume les cours de Brive et Limoges ne sera pas remplacé à la rentrée prochaine. Cela va poser problème car la filière fonctionne déjà en flux tendu avec un effectif croissant. Pour cette année la forte demande d’entrée en STAPS (Sciences et techniques des activités physiques et sportives) a d’ailleurs été confrontée à un problème de capacité d’accueil et 40 bacheliers n’ont pas pu accéder à la fonction après tirage au sort.
La subvention de 1 500€ par étudiant n'est rien sans la création de nouveaux postes d'enseignants. Les enseignants sont obligés de travailler à flux constants en réalisant des heures supplémentaires afin d’assurer les cours. Ce qui laisse moins de temps pour la recherche et l'administratif. Nous sommes dans l'obligation de faire appel à des vacataires.
Le collectif des professeurs de STAPS compte poursuivre le mouvement si leur revendication (maintien des moyens) n'est pas prise en compte. Les professeurs devraient rencontrer, ce mardi 10 octobre, le président de l'université de Limoges.
Le départ à la retraite d’un des 20 enseignants qui assume les cours de Brive et Limoges ne sera pas remplacé à la rentrée prochaine. Cela va poser problème car la filière fonctionne déjà en flux tendu avec un effectif croissant. Pour cette année la forte demande d’entrée en STAPS (Sciences et techniques des activités physiques et sportives) a d’ailleurs été confrontée à un problème de capacité d’accueil et 40 bacheliers n’ont pas pu accéder à la fonction après tirage au sort.
La subvention de 1 500€ par étudiant n'est rien sans la création de nouveaux postes d'enseignants. Les enseignants sont obligés de travailler à flux constants en réalisant des heures supplémentaires afin d’assurer les cours. Ce qui laisse moins de temps pour la recherche et l'administratif. Nous sommes dans l'obligation de faire appel à des vacataires.
"Un poste en moins, dans le fonctionnement actuel, est inconcevable"
Le collectif des professeurs de STAPS compte poursuivre le mouvement si leur revendication (maintien des moyens) n'est pas prise en compte. Les professeurs devraient rencontrer, ce mardi 10 octobre, le président de l'université de Limoges.