Abandon de la LGV : Jean-Claude Leblois demande des comptes à l'état

Publié : 3 juillet 2017 à 15h58 par Denis Surfys

Suite aux déclarations du président de la République marquant la fin des projets LGV, Jean-Claude Leblois, président du Conseil Départemental, dénonce fermement la rupture d’un contrat entre le département de la Haute-Vienne et l’état, en demandant le remboursement des sommes versées par le département.

Suite à l’annonce faite par Emmanuel Macron d’arrêter la construction de lignes à grande vitesse Jean-Claude Leblois ne décolère pas. Les choses sont claires : un coup d’arrêt est clairement donné aux grandes infrastructures de désenclavement dont fait partie le projet de LGV entre Limoges et Poitiers.
"Le département a versé 5 millions d'euros"

Le président du Conseil départemental de la Haute-Vienne, dénonce la rupture d’un contrat qui était établi entre l’état et le département de la Haute-Vienne. Cette accord avait conduit le département à participer à hauteur de 5 millions d’euros, au financement de la ligne à grande vitesse entre Tours et Bordeaux, le barreau Limoges Poitiers faisant partie intégrante de cet aménagement.

Le président Nicolas Sarkozy avait inscrit, au cours de son mandat, ce projet de LGV dans la loi Grenelle II. François Hollande avait signé la déclaration d’utilité publique pour ce projet en 2015.

L’annonce du président de la République conduit Jean-Claude Leblois à demander le remboursement des sommes que le département avait engagées, considérant qu’il y a rupture de confiance.