Affaire Clairmonteil : Le Limoges CSP sort de son silence

Publié : 30 mars 2018 à 3h38 par Denis Surfys

Sur le litige opposant le Limoges CSP et Philippe Clairmonteil, le Club est sorti de son silence pour apporter quelques précisions.

Le CSP n'avait pas souhaité s'exprimer jusqu'a présent par respect de la procédure en cours. Il apparait désormais nécessaire d'apporter des précisons.
Rappel des faits :

Philippe Clairmonteil, ancien directeur administratif et financier du CSP conteste son licenciement pour faute grave survenu le 2 décembre 2015 et accuse son ancien employeur, à qui il réclame environ 145.000 euros, de harcèlement moral. Selon lui, il n'avait plus accès à la billetterie du club, plus de ligne téléphonique directe et son bureau avait été déplacé au sous-sol.

L’ancien directeur affirme que le club avait volontairement baissé les résultats financiers du club grâce à de nombreuses primes. Le but était de maintenir les subventions publiques versées par la ville de Limoges
Les précisions du CSP :

"Le Conseil des Prud'hommes est chargé de juger si Monsieur Philippe Clairmonteil a bien commis une faute grave, en se rendant à un rendez-vous à la Mairie de Limoges portant sur les comptes de 2015 sans en prévenir sa hiérarchie et en indiquant que les comptes étaient faux. En tant que salarié il était tenu, à l'égard de son employeur au respect d'un devoir de loyauté. Il n'avait pas à répondre de ces comptes, ni devant la mairie, ni devant un quelconque autre organisme, ceci relevant de la responsabilité des dirigeants.

L'objet du litige ne concerne donc pas la vérification des comptes du Club, lesquels ne sont absolument pas en cause ayant été validés, à la suite de nombreux contrôles. Les preuves dont Monsieur Clairmonteil prétend disposer, n'ont, du propre aveu de ce dernier, pas été produites devant le Conseil des Prud'hommes, portant seul juge de ce dossier.

Les propos de l'ancien directeur administratif et financier ne visent qu'a tenter de nuire à son ancien employeur et sont dépourvus de tout fondement.

Il est parfaitement normal que Mr Jean-Claude Roume et Mme Juliette Moreau (respectivement expert comptable et Commissaire aux comptes pour l'exercice concerné) n'aient, ni l'un ni l'autre, répondu aux questions des journalistes, étant tous deux tenus au secret professionnel."

Le jugement devrait être rendu le 5 juin prochain.