Bilan positif pour l'exercice grandeur nature Attentat à Oradour sur Glane
Publié : 19 janvier 2018 à 4h07 par Denis Surfys
Ce jeudi 18 janvier 2018, la préfecture de la Haute-Vienne a organisé un exercice de sécurité, grandeur nature, attaque terroriste à Oradour-sur-Glane. L’objectif était principalement de tester la coordination entre les différents services de secours. Le bilan de cet exercice a été jugé satisfaisant par Raphaël le Méhauté, préfet de Haute-Vienne.
Suite aux attentats survenus en janvier et novembre 2015, le ministre de l’intérieur a demandé à chaque département de réaliser des exercices de sécurité( de type terrain ou cadre attentat) NOVI pour tester la réactivité et la coordination des différents acteurs de la sécurité. Il s'agissait, aujourd'hui, du 3e exercice, après celui de l'aéroport et du Zénith.
Cet exercice avait pour objectif, de tester les capacités d’intervention, des forces de l’ordre face à un acte terroriste, le dispositif d’évacuation des victimes et l’organisation des secours. Sans oublier toute la chaine de commandement et le centre opérationnel départemental (COD) mis en place à la préfecture.
L’alerte est donnée par les personnes sur place, au moment du sinistre, soit par un appel au 17 (police) ou 18 (pompiers), ou au 15 (SAMU). Quel que soit le service destinataire de l’appel, l’information est répercutée vers les autres services de secours. Si l’information est confirmée, elle est transmise au préfet qui décide, s’il convient d’activer le plan ORSEC.
Les renseignements recueillis sur les lieux par les premiers intervenants portent sur la nature précise du sinistre, sa localisation, le nombre et l’état des victimes et la localisation du point de rassemblement des moyens de secours. Le préfet assure alors la direction des opérations.
En cas d’attaque terroriste, les forces de l’ordre interviennent rapidement pour sécuriser les lieux afin d’éviter tout risque de sur attentat. Mais aussi pour permettre aux services de secours de se déployer pour porter assistance aux victimes.
Dans la confusion d’une attaque terroriste, établir de manière précise le nombre de victimes, leur identité et l’endroit vers lequel elles ont été orientées est un exercice très difficile. Mais un nouveau dispositif existe : SINUS (Système d’Information Numérique Standardisé). Il s’agit d’un bracelet, qui permet au secours (en le flashant) d’avoir toutes les informations sur la victime. Le système rend la remontée d’infos fiable. Il permet de mettre en oeuvre des infos communes à l’ensemble des secours.
Pour Raphaël le Méhauté, préfet de Haute-Vienne, l’exercice s’est bien déroulé. A chaque étape la coordination a été bonne entre les services. L’exercice a mobilisé, environ 230 personnes.
Interview de Raphaël le Méhauté (préfet de Haute-Vienne) :
Suite aux attentats survenus en janvier et novembre 2015, le ministre de l’intérieur a demandé à chaque département de réaliser des exercices de sécurité( de type terrain ou cadre attentat) NOVI pour tester la réactivité et la coordination des différents acteurs de la sécurité. Il s'agissait, aujourd'hui, du 3e exercice, après celui de l'aéroport et du Zénith.
Cet exercice avait pour objectif, de tester les capacités d’intervention, des forces de l’ordre face à un acte terroriste, le dispositif d’évacuation des victimes et l’organisation des secours. Sans oublier toute la chaine de commandement et le centre opérationnel départemental (COD) mis en place à la préfecture.
La chaine d’alerte :
L’alerte est donnée par les personnes sur place, au moment du sinistre, soit par un appel au 17 (police) ou 18 (pompiers), ou au 15 (SAMU). Quel que soit le service destinataire de l’appel, l’information est répercutée vers les autres services de secours. Si l’information est confirmée, elle est transmise au préfet qui décide, s’il convient d’activer le plan ORSEC.
La chaine de commandement :
Les renseignements recueillis sur les lieux par les premiers intervenants portent sur la nature précise du sinistre, sa localisation, le nombre et l’état des victimes et la localisation du point de rassemblement des moyens de secours. Le préfet assure alors la direction des opérations.
Le périmètre de sécurité :
En cas d’attaque terroriste, les forces de l’ordre interviennent rapidement pour sécuriser les lieux afin d’éviter tout risque de sur attentat. Mais aussi pour permettre aux services de secours de se déployer pour porter assistance aux victimes.
Faire face à un afflux important de victimes :
Dans la confusion d’une attaque terroriste, établir de manière précise le nombre de victimes, leur identité et l’endroit vers lequel elles ont été orientées est un exercice très difficile. Mais un nouveau dispositif existe : SINUS (Système d’Information Numérique Standardisé). Il s’agit d’un bracelet, qui permet au secours (en le flashant) d’avoir toutes les informations sur la victime. Le système rend la remontée d’infos fiable. Il permet de mettre en oeuvre des infos communes à l’ensemble des secours.
Pour Raphaël le Méhauté, préfet de Haute-Vienne, l’exercice s’est bien déroulé. A chaque étape la coordination a été bonne entre les services. L’exercice a mobilisé, environ 230 personnes.
Interview de Raphaël le Méhauté (préfet de Haute-Vienne) :