Blocage de la faculté des Lettres et des Sciences Humaines de Limoges
Publié : 4 avril 2018 à 7h42 par Denis Surfys
Mardi 3 avril 2018, la faculté de Lettres et des Sciences Humaines de Limoges était bloquée. A 14h, l'assemblée générale étudiante a voté la poursuite du blocage de la fac, au moins jusqu'au vendredi 6 mars 2018. Alors que la semaine dernière l'AG avait réunie une quarantaine de personnes, hier ils étaient plus de 150 étudiants.
La mobilisation monte en puissance, la semaine dernière l'assemblée générale avait, péniblement réunie, une quarantaine d'étudiants, hier ils étaient près de 150. Hier lors de l'AG ils ont pu décider des suites à donner à leur mouvement.
Le blocage semble être une action efficace pour mobiliser les étudiants. Au fil de l'avancé du mouvement les étudiants se mobilisent de plus en plus face à un gouvernement qui fait la sourde oreille. Alors que certains étudiants disent "subir" le blocage, d'autres rappellent que l'assemblée générale est ouverte à tout le monde. Les décisions retenues sont celles qui ont recueilli la majorité des voix.
A noter : le comité de mobilisation de l'Université n'est affilié à aucun parti politique ou quelconque association. L'idée est de défendre l'Université en s'alliant en tant qu'étudiant.
La situation de l'Université est jugée, par les étudiants, catastrophique, un lourd déficit budgétaire, ce qui engendre une dégradation de l'offre de formation, des conditions de travail et d'études des usagers. A noter également le combat entre le plan étudiant, qui impose la sélection à l'entrée de l'université et le futur arrêté License qui va faire disparaître la compensation et les rattrapages.
Les causes de la grogne : PARCOURSUP (la nouvelle plateforme nationale d'admission en première année des formations de l'enseignement supérieur. Destiné à succéder à l'impopulaire APB (Admission post bac). Parcoursup sacrifierait pourtant la majorité des étudiants au profit d'une élite. Pour le ministère de l'éducation nationale, cette plateforme permet d'abord aux lycéens, apprentis ou étudiants en réorientation qui souhaitent entrer dans l'enseignement supérieur à la rentrée 2018, de se réinscrire, de déposer leurs voeux de poursuite d'études et de répondre aux propositions d'admission des établissements dispensant des formations de l'enseignement supérieur. A l'inverse, pour ses détracteurs, Parcoursup serait l'outil idéal pour mettre une sélection.
Interview de Lucas Berthomier :
La mobilisation monte en puissance, la semaine dernière l'assemblée générale avait, péniblement réunie, une quarantaine d'étudiants, hier ils étaient près de 150. Hier lors de l'AG ils ont pu décider des suites à donner à leur mouvement.
Le blocage semble être une action efficace pour mobiliser les étudiants. Au fil de l'avancé du mouvement les étudiants se mobilisent de plus en plus face à un gouvernement qui fait la sourde oreille. Alors que certains étudiants disent "subir" le blocage, d'autres rappellent que l'assemblée générale est ouverte à tout le monde. Les décisions retenues sont celles qui ont recueilli la majorité des voix.
A noter : le comité de mobilisation de l'Université n'est affilié à aucun parti politique ou quelconque association. L'idée est de défendre l'Université en s'alliant en tant qu'étudiant.
"Une situation jugée critique"
La situation de l'Université est jugée, par les étudiants, catastrophique, un lourd déficit budgétaire, ce qui engendre une dégradation de l'offre de formation, des conditions de travail et d'études des usagers. A noter également le combat entre le plan étudiant, qui impose la sélection à l'entrée de l'université et le futur arrêté License qui va faire disparaître la compensation et les rattrapages.
"Parcoursup : de nombreuses interrogations"
Les causes de la grogne : PARCOURSUP (la nouvelle plateforme nationale d'admission en première année des formations de l'enseignement supérieur. Destiné à succéder à l'impopulaire APB (Admission post bac). Parcoursup sacrifierait pourtant la majorité des étudiants au profit d'une élite. Pour le ministère de l'éducation nationale, cette plateforme permet d'abord aux lycéens, apprentis ou étudiants en réorientation qui souhaitent entrer dans l'enseignement supérieur à la rentrée 2018, de se réinscrire, de déposer leurs voeux de poursuite d'études et de répondre aux propositions d'admission des établissements dispensant des formations de l'enseignement supérieur. A l'inverse, pour ses détracteurs, Parcoursup serait l'outil idéal pour mettre une sélection.
Interview de Lucas Berthomier :