C'est la fin de la grève chez Legrand
Publié : 28 février 2018 à 4h45 par Denis Surfys
Le mouvement de grève a été levé chez Legrand. la CGT, seul syndicat a ne pas avoir signé l'accord sur les négociations salariales annuelles obligatoire, a lutté seul sur le site Magré avec un piquet de grève devant l'entreprise. Malgré les pressions la CGT a tenu bon et finalement le combat a porté ses fruits.
Lundi 26 février 2018, à 13h, les salariés ont tenu une assemblée générale, au cours de laquelle ils ont décidé de lever le mouvement de grève.
Pour Oliver Ten (délégué CGT) :
"Cette grève, nous l'avons voulue, tous ensemble. Notre mobilisation devant le siège social nous a permis d'arracher une augmentation et des embauches. Tous ensemble nous avons décidé du mode d'action, en décidant de rester à Magré et de monter un piquet de grève. Nous avons engagé un bras de fer avec la direction alors que les 3 autres organisations syndicales avaient déjà offert, ou vendu, leur signature. En Ignorant les salariés des sites de productions, les autres syndicats ont cassé toute éventualité d'une marge de manoeuvre pour négocier"
"La direction a réagi en diffusant une note dans les ateliers, en mettant la pression grâce à un chantage et des intimidations. Jamais nous n'avons connu autant de pressions lors d'un mouvement de grève. Vendredi les ressources humaines accompagnées d'un huissier sont venues sur le piquet de grève de Magré".
"Le combat a finalement porté ses fruits avec la prime de vacances et le talon de 40€".
Lundi 26 février 2018, à 13h, les salariés ont tenu une assemblée générale, au cours de laquelle ils ont décidé de lever le mouvement de grève.
Pour Oliver Ten (délégué CGT) :
"Cette grève, nous l'avons voulue, tous ensemble. Notre mobilisation devant le siège social nous a permis d'arracher une augmentation et des embauches. Tous ensemble nous avons décidé du mode d'action, en décidant de rester à Magré et de monter un piquet de grève. Nous avons engagé un bras de fer avec la direction alors que les 3 autres organisations syndicales avaient déjà offert, ou vendu, leur signature. En Ignorant les salariés des sites de productions, les autres syndicats ont cassé toute éventualité d'une marge de manoeuvre pour négocier"
"La direction a réagi en diffusant une note dans les ateliers, en mettant la pression grâce à un chantage et des intimidations. Jamais nous n'avons connu autant de pressions lors d'un mouvement de grève. Vendredi les ressources humaines accompagnées d'un huissier sont venues sur le piquet de grève de Magré".
"Le combat a finalement porté ses fruits avec la prime de vacances et le talon de 40€".