Carte scolaire 2018 : 100 fermetures de classes dans l'académie de Limoges
Publié : 24 janvier 2018 à 15h27 par Denis Surfys
Lors du CTA (Comité technique académique) de ce mercredi 24 janvier 2018, le recteur alloue 9 postes à la Haute-Vienne, qu’il prélève à la Corrèze. La creuse reste stable. Cette répartition est condamné par l’Unsa Education. 100 classes menacées de fermeture et la réduction des moyens dans le second degré.
A l’issue du CTA du mercredi 24 janvier 2018, le Recteur a réparti les moyens dans le 1er degré. Il alloue 9 postes à la Haute-Vienne, qu’il prélève sur la Corrèze. La Creuse reste stable. Concrètement : +9 en Haute-Vienne, -9 en Corrèze et 0 en Creuse.
Dans le même temps, le Recteur fait le choix de déployer les CE1 dédoublés en REP+ et en REP. Pour ce faire, il doit créer 38 postes dans l’académie. Cela le conduit donc à proposer des projets de carte scolaire comportant 99 menaces de fermeture de classe dans l’académie. Ainsi, 37 classes sont menacées en Corrèze, 19 en Creuse et 43 en Haute-Vienne.
L’UNSA Education juge utile le dédoublement des CE1 en éducation prioritaire, mais pas au prix de la qualité de l’éducation dans les autres classes. Faisant le constat que les fermetures de classe massives vont financer la politique éducative du gouvernement, le syndicat s’est opposé au projet du Recteur.
L’académie doit fermer 7 postes. Alors que la démographie est en hausse dans les établissements, l’offre éducative va reculer dans l’académie (surtout dans les lycées). Les conséquences seront importantes car les marges de manoeuvre se porteront sur les enseignements à effectifs réduits, les dédoublements, le volet optionnel et la surcharge des classes (surtout en seconde).
Pour l’UNSA Education, le signal envoyé à la profession est inquiétant . La réforme ne saurait s’accompagner d’une réduction du nombre de postes d’enseignants en lycée alors que les effectifs sont déjà beaucoup trop lourds pour un suivi et un accompagnement efficace de chaque lycéen.
A l’issue du CTA du mercredi 24 janvier 2018, le Recteur a réparti les moyens dans le 1er degré. Il alloue 9 postes à la Haute-Vienne, qu’il prélève sur la Corrèze. La Creuse reste stable. Concrètement : +9 en Haute-Vienne, -9 en Corrèze et 0 en Creuse.
"99 menaces de fermeture de classes"
Dans le même temps, le Recteur fait le choix de déployer les CE1 dédoublés en REP+ et en REP. Pour ce faire, il doit créer 38 postes dans l’académie. Cela le conduit donc à proposer des projets de carte scolaire comportant 99 menaces de fermeture de classe dans l’académie. Ainsi, 37 classes sont menacées en Corrèze, 19 en Creuse et 43 en Haute-Vienne.
L’UNSA Education juge utile le dédoublement des CE1 en éducation prioritaire, mais pas au prix de la qualité de l’éducation dans les autres classes. Faisant le constat que les fermetures de classe massives vont financer la politique éducative du gouvernement, le syndicat s’est opposé au projet du Recteur.
« Réduction des moyens dans le second degré »
L’académie doit fermer 7 postes. Alors que la démographie est en hausse dans les établissements, l’offre éducative va reculer dans l’académie (surtout dans les lycées). Les conséquences seront importantes car les marges de manoeuvre se porteront sur les enseignements à effectifs réduits, les dédoublements, le volet optionnel et la surcharge des classes (surtout en seconde).
Pour l’UNSA Education, le signal envoyé à la profession est inquiétant . La réforme ne saurait s’accompagner d’une réduction du nombre de postes d’enseignants en lycée alors que les effectifs sont déjà beaucoup trop lourds pour un suivi et un accompagnement efficace de chaque lycéen.