Des ex-salariés GM&S devant la Direccte de Limoges
Publié : 12 avril 2018 à 13h33 par Denis Surfys
Ce jeudi 12 avril 2018, sept salariés protégés de l’ex GM&S étaient convoqués à la Direccte de Limoges. L’enjeu était de taille : leur réintégration dans l’usine de la Souterraine. Trois d’entre eux auraient déjà dû l’être mais le PDG de LSI avait fait appel de cette décision.Les quatre autres, élus du personnel, avaient faits appel de la décision qui validait leur licenciement.
Les anciens et salariés actuels de GM&S s’insurgent toujours de la situation actuelle de l’usine de la Souterraine. Pour Vincent Labousse (délégué CGT) on ne peut pas vraiment parler de reprise de l’activité, mais selon ses dires la direction fait tout pour ne pas faire tourner l’entreprise à plein régime.
De l’aveu même du repreneur, Alain Martineau, l’activité a du mal a repartir. La production augmente de semaine en semaine. Comme l’usine a été à l’arrêt pendant 3 mois, il a fallu repasser toutes les procédures de validation. Les constructeurs ont donné une garantie de chiffre d’affaire pour 5 ans. Le PDG se dit confiant pour l’avenir mais le site ne pourra pas employer plus de 200 personnes. D’ou l’appel de la réintégration de trois salariés protégés. Un business plan était prévu, ce n’est pas possible de réintégrer 3 personnes de plus avec des salaires importants.
Vincent Labrousse, délégué CGT :
"Aujourd’hui ce sont les auditions des salariés, protégés licenciés, dans le cadre du recours qui a été fait par GMD qui demande qu'il y ait plus de licenciements. C’est un rassemblement symbolique puisque nous savons très bien que les décisions qui seront prises aujourd’hui, sont des décisions politiques, puisque c’est le ministère qui va trancher. C’est la première fois que je vais dans ce type de recours donc je ne sais pas du tout ce qui va se passer. Les licenciements des salariés protégés ont été ciblés et ils sont complètement injustifiés. C’est encore une « chasse au sorcières » mais la lutte a permis de garder le site de la Souterraine ouvert. Actuellement nous portons un projet de loi qui va sur la responsabilité des donneurs d’ordres, vis à vis des sous-traitants, mais aussi des salariés qui vivent de ces entreprises ainsi que les territoires. Nous continuons le combat pour que cela n’arrive pas ailleurs".
Les anciens et salariés actuels de GM&S s’insurgent toujours de la situation actuelle de l’usine de la Souterraine. Pour Vincent Labousse (délégué CGT) on ne peut pas vraiment parler de reprise de l’activité, mais selon ses dires la direction fait tout pour ne pas faire tourner l’entreprise à plein régime.
De l’aveu même du repreneur, Alain Martineau, l’activité a du mal a repartir. La production augmente de semaine en semaine. Comme l’usine a été à l’arrêt pendant 3 mois, il a fallu repasser toutes les procédures de validation. Les constructeurs ont donné une garantie de chiffre d’affaire pour 5 ans. Le PDG se dit confiant pour l’avenir mais le site ne pourra pas employer plus de 200 personnes. D’ou l’appel de la réintégration de trois salariés protégés. Un business plan était prévu, ce n’est pas possible de réintégrer 3 personnes de plus avec des salaires importants.
Vincent Labrousse, délégué CGT :
"Aujourd’hui ce sont les auditions des salariés, protégés licenciés, dans le cadre du recours qui a été fait par GMD qui demande qu'il y ait plus de licenciements. C’est un rassemblement symbolique puisque nous savons très bien que les décisions qui seront prises aujourd’hui, sont des décisions politiques, puisque c’est le ministère qui va trancher. C’est la première fois que je vais dans ce type de recours donc je ne sais pas du tout ce qui va se passer. Les licenciements des salariés protégés ont été ciblés et ils sont complètement injustifiés. C’est encore une « chasse au sorcières » mais la lutte a permis de garder le site de la Souterraine ouvert. Actuellement nous portons un projet de loi qui va sur la responsabilité des donneurs d’ordres, vis à vis des sous-traitants, mais aussi des salariés qui vivent de ces entreprises ainsi que les territoires. Nous continuons le combat pour que cela n’arrive pas ailleurs".