Désenclavement du Limousin : Il y a urgence pour Gérard Vandenbroucke
Publié : 29 septembre 2017 à 6h24 par Denis Surfys
Après la rencontre avec Elisabeth Borne, Ministre des transports, sur le désenclavement du territoire, Gérard Vandenbroucke, président de Limoges Métropole, a tenu à réagir « Il faut arrêter de tergiverser et passer à l’acte rapidement car nous sommes dans l’urgence ». L'avenir de l'agglomération de Limoges en dépend.
A la sortie de la rencontre qui s’est tenu jeudi 28 septembre à Paris avec la Ministre des Transports, qui a souhaité réunir les parlementaires et les principaux chefs exécutifs locaux de l’ex-Limousin pour examiner les pistes proposées par le Sénateur Michel Delebarre dans son rapport au gouvernement sur le désenclavement du Limousin, Gérard Vandenbroucke a déclaré « L’enjeu de cette discussion avec l’Etat n’est pas de délivrer la mauvaise note que mérite le rapport Delebarre, qui reste à mes yeux le catalogue des illusions perdues.
Un catalogue aux pages déjà jaunies avant même que l’encre ne sèche, tant les solutions proposées sont connues, étudiées depuis longtemps, et pour certaines d’entre elles irréalistes ou d’un rapport qualité/prix non soutenable.
L’objectif de cette réunion devait être l’occasion de nous entendre collectivement avec l’Etat sur ce qui pourra être inscrit dans la prochaine loi de programmation sur la mobilité, que le parlement examinera dès 2018. Madame la Ministre n’a malheureusement pas su convaincre ses interlocuteurs, faute de proposition nouvelle et de moyens financiers à la hauteur des enjeux.
Nous ne renonçons pas à une vraie politique nationale d’aménagement du territoire à l’échelle européenne. Non Limoges Métropole, 2e agglomération de la région Nouvelle Aquitaine, une aire urbaine de 283 000 habitants, ne peut pas rester dans son développement économique, indéfiniment écartée du réseau européen de la très grande vitesse.
Aujourd’hui nous sommes dans l’urgence, dans le court terme et nous parlons de projets concrets pouvant être mis en œuvre avant 2025.
Pour le président de Limoges Métropole, il est indispensable que l’Etat s’engage sans délais dans la réalisation d’une liaison de type autoroutier entre Limoges et Poitiers par la mise à deux foies deux voies de la route nationale 147, et qu’il termine la mise à deux foies deux voies de la Rn 141, dans le secteur de Roumazières.
De façon encore plus immédiate, je défendrais dès demain auprès de l’Etat la reconnaissance de la ligne aérienne Limoges-Paris comme relevant d’une Obligation nationale de service public. C’est à cette seule condition que sera rendue possible la création d’une liaison aérienne quotidienne avec l’aéroport Charles de Gaulle à un tarif acceptable.
Enfin j’attends que l’Etat applique les décisions déjà prises et inscrites dans l’actuel contrat de plan Etat-Région sur les améliorations de la ligne ferroviaire Paris-Orléans-Limoges-Brive, qu’il s’agisse de la régénération des voies, des travaux de sécurité et du déploiement de nouveaux matériels roulants.
Il s’agit de l’avenir, celui de l’agglomération de Limoges.
A la sortie de la rencontre qui s’est tenu jeudi 28 septembre à Paris avec la Ministre des Transports, qui a souhaité réunir les parlementaires et les principaux chefs exécutifs locaux de l’ex-Limousin pour examiner les pistes proposées par le Sénateur Michel Delebarre dans son rapport au gouvernement sur le désenclavement du Limousin, Gérard Vandenbroucke a déclaré « L’enjeu de cette discussion avec l’Etat n’est pas de délivrer la mauvaise note que mérite le rapport Delebarre, qui reste à mes yeux le catalogue des illusions perdues.
"Un catalogue aux pages déjà jaunies"
Un catalogue aux pages déjà jaunies avant même que l’encre ne sèche, tant les solutions proposées sont connues, étudiées depuis longtemps, et pour certaines d’entre elles irréalistes ou d’un rapport qualité/prix non soutenable.
L’objectif de cette réunion devait être l’occasion de nous entendre collectivement avec l’Etat sur ce qui pourra être inscrit dans la prochaine loi de programmation sur la mobilité, que le parlement examinera dès 2018. Madame la Ministre n’a malheureusement pas su convaincre ses interlocuteurs, faute de proposition nouvelle et de moyens financiers à la hauteur des enjeux.
« Cessons de tergiverser et parlons clair »
Nous ne renonçons pas à une vraie politique nationale d’aménagement du territoire à l’échelle européenne. Non Limoges Métropole, 2e agglomération de la région Nouvelle Aquitaine, une aire urbaine de 283 000 habitants, ne peut pas rester dans son développement économique, indéfiniment écartée du réseau européen de la très grande vitesse.
Aujourd’hui nous sommes dans l’urgence, dans le court terme et nous parlons de projets concrets pouvant être mis en œuvre avant 2025.
La route :
Pour le président de Limoges Métropole, il est indispensable que l’Etat s’engage sans délais dans la réalisation d’une liaison de type autoroutier entre Limoges et Poitiers par la mise à deux foies deux voies de la route nationale 147, et qu’il termine la mise à deux foies deux voies de la Rn 141, dans le secteur de Roumazières.
Les airs :
De façon encore plus immédiate, je défendrais dès demain auprès de l’Etat la reconnaissance de la ligne aérienne Limoges-Paris comme relevant d’une Obligation nationale de service public. C’est à cette seule condition que sera rendue possible la création d’une liaison aérienne quotidienne avec l’aéroport Charles de Gaulle à un tarif acceptable.
Le rail :
Enfin j’attends que l’Etat applique les décisions déjà prises et inscrites dans l’actuel contrat de plan Etat-Région sur les améliorations de la ligne ferroviaire Paris-Orléans-Limoges-Brive, qu’il s’agisse de la régénération des voies, des travaux de sécurité et du déploiement de nouveaux matériels roulants.
Il s’agit de l’avenir, celui de l’agglomération de Limoges.