Education nationale : Profs, étudiants et lycéens dans la rue
Publié : 6 février 2018 à 17h05 par Denis Surfys
Ce mardi 6 février 2018, était une journée de grève dans l’Education Nationale. Profs, étudiants et lycéens étaient présents pour protester contre la réforme du Bac et la fermeture de classes dans le 1er degré. Le rassemblement a réuni environ 400 personnes (devant les grilles du rectorat).
Le froid et la neige a, sans doute, limité l’ampleur de la mobilisation.
Pour Marianne Corrèze (co secrétaire académique SNES-FSU), les revendications sont multiples :
« Les conditions de préparation de la rentrée scolaire 2018 sont dénoncées. Cela concerne les écoles, les collèges et les lycées professionnels. Les syndicats contestent plusieurs réformes que le gouvernement veut mettre en oeuvre. Elles touchent à la fois à l’accès au supérieur (avec le retour de la sélection), la réforme du bac (qui va perdre sa dimension nationale), et la réforme du lycée (qui va conduire à un lycée dénaturé, déstructuré et appauvri).
L’objectif pour le gouvernement est de récupérer à travers la réforme du lycée des emplois. Derrière cette réforme il y a une approche comptable qu’il faut dénoncer.
Le but est de faire des réformes qui permettraient d’introduire de nouvelles dynamiques dans le système éducatif. Elles permettraient de surmonter les difficultés actuelles et ne pas arriver à un système qui va augmenter les inégalités sociales. Le dialogue avec le gouvernement est impossible. Nous pensons que si la mobilisation est forte, le ministre sera obligé d’écouter ».
Dans un communiqué de presse de l'Académie de Limoges, on apprend que le taux de participation au mouvement de grève de ce jour dans l'académie (taux consolidé à 16h) a été de :
A l'appel des organisations syndicales, un mouvement a touché les enseignants du 1er degré en Haute-Vienne : 27,19%.
Pour rappel, le département bénéficie à la rentrée 2018, de 9 postes supplémentaires alors qu'il va perdre + de 200 élèves, soit l'équivalent d'environ 8 classes. Le projet de carte scolaire envisage 16 fermetures de classes, mais dans la mesure ou le département ne perd pas d'emploi, ces 16 fermetures se compensent par 16 ouvertures, auxquelles s'ajoutent les 9 postes supplémentaires. Cela signifie que le département bénéficie de 25 ouvertures pour 16 fermetures.
Le froid et la neige a, sans doute, limité l’ampleur de la mobilisation.
Pour Marianne Corrèze (co secrétaire académique SNES-FSU), les revendications sont multiples :
« Les conditions de préparation de la rentrée scolaire 2018 sont dénoncées. Cela concerne les écoles, les collèges et les lycées professionnels. Les syndicats contestent plusieurs réformes que le gouvernement veut mettre en oeuvre. Elles touchent à la fois à l’accès au supérieur (avec le retour de la sélection), la réforme du bac (qui va perdre sa dimension nationale), et la réforme du lycée (qui va conduire à un lycée dénaturé, déstructuré et appauvri).
L’objectif pour le gouvernement est de récupérer à travers la réforme du lycée des emplois. Derrière cette réforme il y a une approche comptable qu’il faut dénoncer.
"Le ministre doit écouter la profession et les professionnels de l’éducation"
Le but est de faire des réformes qui permettraient d’introduire de nouvelles dynamiques dans le système éducatif. Elles permettraient de surmonter les difficultés actuelles et ne pas arriver à un système qui va augmenter les inégalités sociales. Le dialogue avec le gouvernement est impossible. Nous pensons que si la mobilisation est forte, le ministre sera obligé d’écouter ».
"La réponse de l'Académie de Limoges"
Dans un communiqué de presse de l'Académie de Limoges, on apprend que le taux de participation au mouvement de grève de ce jour dans l'académie (taux consolidé à 16h) a été de :
2e degré :
- enseignants en collège : 11,76%
- enseignants en lycée professionnel : 5,53%
- enseignants en lycée : 12,63%
1er degré :
A l'appel des organisations syndicales, un mouvement a touché les enseignants du 1er degré en Haute-Vienne : 27,19%.
Pour rappel, le département bénéficie à la rentrée 2018, de 9 postes supplémentaires alors qu'il va perdre + de 200 élèves, soit l'équivalent d'environ 8 classes. Le projet de carte scolaire envisage 16 fermetures de classes, mais dans la mesure ou le département ne perd pas d'emploi, ces 16 fermetures se compensent par 16 ouvertures, auxquelles s'ajoutent les 9 postes supplémentaires. Cela signifie que le département bénéficie de 25 ouvertures pour 16 fermetures.