Hyperloop : Et pourquoi pas un centre d'essai en Haute-Vienne ?
Publié : 17 janvier 2018 à 4h21 par Denis Surfys
La société Transpod cherche un site pour tester le train du futur : l’hyperloop. Ce moyen de transport révolutionnaire, pourrait amener des voyageurs dans une capsule propulsée à 1 000 km/h, de Limoges à Paris, en 35 minutes. Loin d’être de la science fiction la technologie existe depuis plus de 100 ans. Reste maintenant à la tester mais surtout à obtenir les certifications légales.
Persuadé que l’axe Paris-Toulouse, est l’un des rares axes exploitables en France, le porteur du projet, Sébastien Gendron (PDG et cofondateur de la société Transpod), a annoncé travailler à la création d’une ligne à très grande vitesse qui pourrait relier Paris à Toulouse en moins d’une heure.
Transpod doit maintenant créer un centre d’essai, comprenant une ligne, longue de 3 kilomètres, et des laboratoires afin de valider le process et obtenir les certifications légales d’ici 2022.
Et c’est là, que le Limousin, et plus particulièrement Limoges, entre dans le jeu. En construisant un centre d’essai la région serait novatrice. Le centre d’essai de 3 kilomètres et la vingtaine d’ingénieurs placerait Limoges au centre du monde. Le plus dur maintenant va être de convaincre les élus et les entrepreneurs, pour faire avancer le projet.
Une rencontre a déjà été organisée avec la CCI, une réunion de travail studieuse car des sites ont été avancés : La Grande Pièce à Limoges et le tracé d’une ancienne voie ferrée entre Bessines et Châteauponsac. Le financement doit être multiple. Il faut 20 millions d’euros pour ce centre d’essai. Le porteur du projet apporterait 10 millions. Pour les membres de l’association Hyperloop Limoges, la région doit intervenir pour ne pas laisser échapper ce projet révolutionnaire.
Cette nouvelle technologie pourrait permettre de réduire le trafic des trains et des avions, et donc réduire les gaz à effet de serre. En bonus, l'Hyperloop pourrait aussi produire de l’électricité à travers les panneaux solaires installés sur les tubes.
Pour Vincent Léonie, président de l’association Hyperloop Limoges, « Il faut fédérer les énergies et les moyens, puis servir de courroie de transmission. Il faut avoir de l’ambition pour notre territoire et le meilleur moyen c’est de se constituer en association, pour donner de la force au projet. Ce projet c’est du gagnant, gagnant, en terme d’économie et de territoire . Coup de projecteur sur la région, attractivité pour les entreprises, intérêt touristique : au delà du désenclavement, tout le monde doit se dire que nous avons un coup à jouer, même si le projet semble ambitieux".
Interview de Vincent Léonie (président de l'association Hyperloop Limoges) :
Persuadé que l’axe Paris-Toulouse, est l’un des rares axes exploitables en France, le porteur du projet, Sébastien Gendron (PDG et cofondateur de la société Transpod), a annoncé travailler à la création d’une ligne à très grande vitesse qui pourrait relier Paris à Toulouse en moins d’une heure.
Transpod doit maintenant créer un centre d’essai, comprenant une ligne, longue de 3 kilomètres, et des laboratoires afin de valider le process et obtenir les certifications légales d’ici 2022.
"Un centre d'essai de 3 kilomètres"
Et c’est là, que le Limousin, et plus particulièrement Limoges, entre dans le jeu. En construisant un centre d’essai la région serait novatrice. Le centre d’essai de 3 kilomètres et la vingtaine d’ingénieurs placerait Limoges au centre du monde. Le plus dur maintenant va être de convaincre les élus et les entrepreneurs, pour faire avancer le projet.
Une rencontre a déjà été organisée avec la CCI, une réunion de travail studieuse car des sites ont été avancés : La Grande Pièce à Limoges et le tracé d’une ancienne voie ferrée entre Bessines et Châteauponsac. Le financement doit être multiple. Il faut 20 millions d’euros pour ce centre d’essai. Le porteur du projet apporterait 10 millions. Pour les membres de l’association Hyperloop Limoges, la région doit intervenir pour ne pas laisser échapper ce projet révolutionnaire.
"Un atout environnemental important"
Cette nouvelle technologie pourrait permettre de réduire le trafic des trains et des avions, et donc réduire les gaz à effet de serre. En bonus, l'Hyperloop pourrait aussi produire de l’électricité à travers les panneaux solaires installés sur les tubes.
"Et pourquoi pas à Limoges ?"
Pour Vincent Léonie, président de l’association Hyperloop Limoges, « Il faut fédérer les énergies et les moyens, puis servir de courroie de transmission. Il faut avoir de l’ambition pour notre territoire et le meilleur moyen c’est de se constituer en association, pour donner de la force au projet. Ce projet c’est du gagnant, gagnant, en terme d’économie et de territoire . Coup de projecteur sur la région, attractivité pour les entreprises, intérêt touristique : au delà du désenclavement, tout le monde doit se dire que nous avons un coup à jouer, même si le projet semble ambitieux".
Interview de Vincent Léonie (président de l'association Hyperloop Limoges) :