Le club de la presse se mobilise et apporte son soutien à Lech Kowalski

Publié : 7 novembre 2017 à 15h38 par Denis Surfys

Mercredi 15 Novembre 2017 à 14h le Club de la Presse du limousin se mobilise et sera présent et représenté devant le tribunal de Guéret pour apporter son soutien à Lech Kowalski, qui se présentera devant le procureur de la République pour une composition pénale.

Le club estime que le prévenu n'a fait que son travail de journaliste.

Le 20 septembre dernier, Lech Kowalski a été empoigné par 4 gendarmes mobiles alors qu'il filmait l'occupation de la préfecture de Guéret par les salariés de GM&S. Son attitude peu "coopérative", lui a valu d'être placé en garde à vue pour "violence et outrage sur une personne dépositaire de l'autorité publique".

Après une nuit au poste, son audition s'est poursuivie, le jeudi 21 septembre dans la matinée. A l'issue de 20h de garde à vue, il est ressorti du commissariat en brandissant sa caméra et en arborant fièrement son tee-shirt des GM&S.
"La liberté de la presse en question"

Le club de la presse s'était interrogé sur la liberté de la presse en Creuse puisque les médias présents sur le site avaient continué à filmer en invoquant le droit à l'information. Selon de nombreux témoignages les forces de l'ordre ont tenté de prendre sa caméra.

Lech Kowalski est un cinéaste qui travaille actuellement pour Arte. il s'est installé au mois de mai en Creuse afin de suivre, au jour le jour, la lutte des GM&S. il est d'origine polonaise et de nationalité britannique. En 1992 il reçu le Golden Gate Award du festival du film de San Francisco pour son film "Rock Sous" et en 2002, le prix spécial du jury du festival international d'Amsterdam pour "On Hitler's Highway".
"Mobilisation le mercredi 15 novembre à 14h"

Dans le cadre de l’appel à mobilisation du Club de la Presse du Limousin pour soutenir Lech Kowalski, devant le tribunal de Guéret, le club de la presse demande aux personnes qui seront présentes de se munir de la carte de presse (car nous pourrions vous demander de la brandir pour montrer notre soutien), apporter un foulard/écharpe en guise de bâillon pour dénoncer la liberté de la presse bâillonnée et opter pour le co-voiturage pour les confrères limougeauds.

Interview d'Anne Marie MUIA , présidente du Club de la Presse du Limousin :