Les surveillants de prison restent mobilisés devant la maison d'arrêt de Limoges
Publié : 23 janvier 2018 à 11h10 par Denis Surfys
Les semaines se suivent et se ressemblent. Les surveillants de la maison d’arrêt de Limoges sont mobilisés, chaque matin, devant la maison d'arrêt de Limoges. Chaque matin, ils sont délogés par la police pour laisser passer du matériel.
Inéxorablement, jour après jour, les manifestants reprennent position devant l'établissement pénitentiaire.
Selon les dires de Samuel BEYHAULT (secrétaire régionale pour la Nouvelle Aquitaine, UFAP UNSA Justice), la situation est catastrophique. Partout en France, les agressions sont de plus en plus fréquentes et nombreuses. Ce mardi 23 janvier 2018, les manifestants ont été délogés, de force par la police, sur réquisition du préfet. Nous sommes en attente de négociations avec la ministre de la justice. le but premier est d'améliorer nos conditons de travail.
Le statut des surveillants de prison interdit le droit de grève. Ce matin il n'y que des pesonnes qui sont en repos. Nous sommes prêt à continuer jusqu'au bout. Cela fait plus de 15 ans que nous dénonçons les mauvaises conditions de travail et rien n'est fait.
Les chiffres parlent d’eux mêmes : il y a 123 détenus pour 54 places dans le quartier hommes, avec des matelas au sol. Dans 8 cellules, il y a 3 hommes dans 9 mètres. La violence est inévitable. Certains grévistes n’hésitent pas à parler de risque d’émeute à Limoges. La colère des détenus pourraient se faire entendre, car depuis le début de la mobilisation, le service minimum est assuré avec seulement une heure de promenade par jour et des activités culturelles bloquées à l’extérieur.
Interview de Samuel BEYHAULT :
Inéxorablement, jour après jour, les manifestants reprennent position devant l'établissement pénitentiaire.
Selon les dires de Samuel BEYHAULT (secrétaire régionale pour la Nouvelle Aquitaine, UFAP UNSA Justice), la situation est catastrophique. Partout en France, les agressions sont de plus en plus fréquentes et nombreuses. Ce mardi 23 janvier 2018, les manifestants ont été délogés, de force par la police, sur réquisition du préfet. Nous sommes en attente de négociations avec la ministre de la justice. le but premier est d'améliorer nos conditons de travail.
Le statut des surveillants de prison interdit le droit de grève. Ce matin il n'y que des pesonnes qui sont en repos. Nous sommes prêt à continuer jusqu'au bout. Cela fait plus de 15 ans que nous dénonçons les mauvaises conditions de travail et rien n'est fait.
"A Limoges, le taux de population carcérale atteint les 210%"
Les chiffres parlent d’eux mêmes : il y a 123 détenus pour 54 places dans le quartier hommes, avec des matelas au sol. Dans 8 cellules, il y a 3 hommes dans 9 mètres. La violence est inévitable. Certains grévistes n’hésitent pas à parler de risque d’émeute à Limoges. La colère des détenus pourraient se faire entendre, car depuis le début de la mobilisation, le service minimum est assuré avec seulement une heure de promenade par jour et des activités culturelles bloquées à l’extérieur.
Interview de Samuel BEYHAULT :