Manifestation : 1000 personnes à Limoges contre la réforme du code du travail

Publié : 21 septembre 2017 à 11h09 par Denis Surfys

Après le succès de la première journée de mobilisation, du 12 septembre, contre la réforme du code du travail (5000 selon la CGT et 1200 selon la police), la CGT a appelée à une nouvelle manifestation ce jeudi 21 septembre, avec une nouvelle fois, un rassemblement à 10h30 au Carrefour Tourny de Limoges.

L'objectif était de taille : faire mieux que la première !

Le pari de faire mieux que le mardi 12 septembre semble perdu. Selon la police les manifestants étaient moins nombreux, avec environ 1000 personnes et 4000 pour la CGT. Les revendications portées par les syndicats CGT, FSU, UNEF et LO restent les mêmes.


L'intersyndicale dénonce :


  • Les ordonnances Macron qui détruisent le travail

  • Les attaques sur les Services Publics (baisse des budgets, gel de la valeur du point d'indice, suppression de 120 000 postes, instauration du jour de carence, etc ...)

  • Les attaques sur la Sécurité Sociale (baisse des cotisations, augmentation de la CSG), la remise en cause de l'Assurance Maladie, chômage, retraites (régimes général et spécifiques)

  • La suppression des Contrats Uniques d'Insertion


Les syndicats exigent :


  • Le retrait des ordonnances Macron et l'abrogation des loi El Khomry, Macron etc ...

  • L'augmentation des salaires, des pensions, des minimes sociaux

  • Le SMIC à 1800€

  • Le passage aux 32 heures avec maintien du salaire

  • L'égalité salariale et professionnelle entre les hommes et les femmes

  • La retraite à 60 ans à taux plein et la prise en compte de la pénibilité

  • Une politique industrielle créatrice d'emplois et répondant aux besoins de la population

  • Une protection sociale solidaire de haut niveau

  • Le maintien et le développement des Services Publics au plus près des usagers

  • La fin des exonérations de cotisations sociales, la lutte contre la fraude et l'évasion fiscale




La CGT a jugée que la première journée de mobilisation (1200 selon la police et 5000 personnes selon la CGT), était une réussite dans le privé comme dans le public avec de nombreux arrêts de travail dans les entreprises et les administrations du département.

Le gouvernement doit prendre la mesure de la colère et de la détermination du monde du travail à défendre ses intérêts face aux appétits du Medef.



Interview de Roger Gorse, retraité cheminot :