Manifestation de soutien à l'imprimerie Rivet Presse Edition menacée de fermeture

En Zone Nord de Limoges, l’imprimerie Rivet qui emploi 80 salariés est menacée, à cause d’une rectification fiscale de 377 000€ qui entraînerait également la chute de l’ECHO et de ses 50 salariés.

Pour le syndicat du livre la prise de conscience doit être immédiate car l'imprimerie vie peut être ses derniers jours.

Ce jeudi 9 novembre 2017, un appel à la mobilisation a rassemblé un centaine de personnes devant l'imprimerie Rivet Presse située en Zone Nord de Limoges. Devant l'assemblée le directeur gérant à fait une prise de parole en déclarant que les avocats de l'entreprise faisaient tout pour éviter d'avoir à payer ce redressement qui mettrait à genoux l'imprimerie.

"Rectification fiscale de 377 000€"

Christian Sirieix, le directeur gérant, de Rivet Presse a pris la parole, avec 3 points importants :

• Un remerciement au Préfet, Raphael Le Méhauté, qui a écouté attentivement les revendications de l'imprimerie et qui soutient le combat des salariés pour la sauvegarde de l'emploi et de l'activité.


• Le gérant a lancé un appel au professionnalisme des juges de la Cour d'Appel administrative de Bordeaux pour qu'ils apportent une lecture attentive lors de l'instruction de la requête et notamment la prise en compte des jurisprudences de la CJUE et du Conseil d'Etat produites par les avocats, qui appuient la position de la société.


• Indignation face à l'autisme et à l'aveuglement dont fait preuve l'administration fiscale, allant dans son dernier courrier nous dénier le droit d'exercer le métier d'imprimeur routeur que nous pratiquons depuis plus de 70 ans.

Le syndicat général du Livre et de l'Industrie de Limoges alerte sur la situation catastrophique des métiers dans le département de la Haute-Vienne. Rivet presse n'est pas la seule imprimerie menacée. Les fermetures se succèdent. Ediisprint (anciennement l'Imprimerie Moderne) qui a vu un premier plan de 8 licenciements, va subir une deuxième plan de 10 suppressions d'emplois.

"Il est temps de réagir"

Pour le syndicat il est maintenant temps de réagir et de stopper l'hémorragie. il faut que les salariés de toutes ces entreprises prennent conscience que demain ce sera peut être leur tour. Il en va de l'avenir de nos professions et du maintien de l'emploi dans notre région qui en manque cruellement.

Interview de Christian Sirieix (directeur gérant de Rivet Presse) :