Mise en place de la Police de Sécurité du Quotidien en Haute-Vienne
Publié : 13 juin 2018 à 16h14 par Denis Surfys
Mercredi 13 juin 2018, Raphaël Le Méhauté, préfet de Haute-Vienne, s'est rendu dans le quartier de Beaubreuil de Limoges, puis à Ambzac pour suivre sur le terrain des policiers et des gendarmes de sécurité du quotidien en présence de Paul Agostini, directeur départemental de la sécurité public et de François Bonavita, général adjoint au commandant de la région de gendarmerie Nouvelle Aquitaine.
Avant de mettre en place la Police de sécurité du quotidien (PSQ), le ministre de l'intérieur a lancé à l'automne 2017 une large concertation afin d'entendre les propositions émanants du terrain. En Haute-Vienne, cette concertation conduite par le préfet a eu pour objectif de permettre aux forces de l'ordre (police nationale, gendarmerie et police judiciaire) et aux partenaires locaux (élus, services administratifs et autorité judiciaire, polices municipales, réseaux de transports, acteurs de la politique de la ville, bailleurs et services sociaux, entreprises de sécurité privée, associations, entreprises), de donner leurs attentes et leurs retours d'expérience.
Le département de la Haute-Vienne présente la particularité d'abriter à la fois 9 quartiers prioritaires, regroupant 25 000 habitants avec une revenu médian parmi les plus faibles de France, au sein de la commune de Limoges, seconde ville la plus peuplée en Nouvelle Aquitaine, et d'un autre côté, un vaste espace rural.
Avant de mettre en place la Police de sécurité du quotidien (PSQ), le ministre de l'intérieur a lancé à l'automne 2017 une large concertation afin d'entendre les propositions émanants du terrain. En Haute-Vienne, cette concertation conduite par le préfet a eu pour objectif de permettre aux forces de l'ordre (police nationale, gendarmerie et police judiciaire) et aux partenaires locaux (élus, services administratifs et autorité judiciaire, polices municipales, réseaux de transports, acteurs de la politique de la ville, bailleurs et services sociaux, entreprises de sécurité privée, associations, entreprises), de donner leurs attentes et leurs retours d'expérience.
Le département de la Haute-Vienne présente la particularité d'abriter à la fois 9 quartiers prioritaires, regroupant 25 000 habitants avec une revenu médian parmi les plus faibles de France, au sein de la commune de Limoges, seconde ville la plus peuplée en Nouvelle Aquitaine, et d'un autre côté, un vaste espace rural.
3 objectifs pour la police de sécurité (en zone Police) :
- Accroître les contacts avec la population. A l'instar de l'expérimentation lancée au Val de l'Aurence fin 2017, 2 groupes de pilotage et de suivi (GPS) seront mis en place, à Beaubreuil et à la Bastide.
- Renforcer la présence dans les quartiers. En adaptant les horaires pour une présence en phase avec la vie des quartiers afin de rassurer la population.
- Amélioration des moyens. L'utilisation du numérique permettra aux agents d'être plus performants dans leurs missions et leurs réponses aux usagers.
4 objectifs prioritaires pour la gendarmerie :
- Améliorer le contact avec la population. La proximité avec la population est au coeur de l'action. Le contact est un objectif prioritaire car il constitue un outil d'anticipation et de prévention des éléments.
- Renforcer le contrôle des flux. Une présence accrue sur les 12 000 km de routes que compte le département permettra de lutter contre les trafics divers.
- Développer des partenariats. Un travail de relecture et de rénovation des conventions de coordination avec les polices municipales sera lancé prochainement, de même qu'avec les sociétés privées de sécurité.
- Améliorer les moyens. La Police de sécurité du quotidien permettra la poursuite d'un plan de modernisation et de sécurisation des casernes.