Polémique autour de l'occupation de la "maison du Peuple"par la CGT

Publié : 26 juin 2017 à 14h33 par Denis Surfys

Mobilisation pour le maintien de la CGT dans la Maison du Peuple :

Mercredi à 19h, à l’appel de la CGT, un rassemblement est prévu sur le parvis de la mairie de Limoges, à l’occasion du conseil municipal, pour que la Maison du Peuple ne soit pas abandonnée par la municipalité.

Pour le syndicat, le 20 juin la ville de Limoges a retiré sans préavis et quasi intégralement le personnel municipal affecté à l’entretien et à l’accueil. Pour la CGT la ville tient un double discours : d’un côté elle annonce que les salles sont à disposition du public, après la fermeture des salles Blanqui, et de l’autre elle retire tout moyen de fonctionnement.

Le syndicat dénonce « un coup de force et appelle au rassemblement mercredi à 19h à l’occasion du conseil municipal.

La réponse du maire de Limoges, Emile Roger Lombertie :

Emile Roger Lombertie a expliqué que la « maison du Peuple » était un bâtiment communal, qu’il était occupé sans droits ni titre par la CGT depuis 1954, la convention initiale ayant été signé pour une durée de 18 ans. En dépit de nombreuses demandes de la ville, la CGT refuse toutes discutions.

La CGT  se comporte comme le propriétaire des lieux dont elle occupe les 2/3 de la surface (1200 m2). Les charges (chauffage, électricité, eau, ordures ménagères, taxe foncière) sont supportées intégralement par la mairie pour un montant avoisinant annuellement les 24 000€, auquel il convient d’ajouter la valorisation du bâtiment de 74 000€ et 4 agents dédiés à l’entretien du bâtiment. Soit un total de 158 000€/an supportés par le contribuable.

Pour tenter de débloquer la situation la ville a proposée un bail, elle s’est heurtée au refus de la centrale. La ville a donc décidé de laisser un agent pour s’occuper des parties communes, de retirer les deux agents qui occupaient les locaux de la CGT et de les affecter à un autre service.