Un comité de soutien pour Adama Diané
Publié : 29 mai 2018 à 9h10 par Denis Surfys
Lundi 28 mai 2018, le comité de soutien d'Adama Diané a été présenté au Club de la presse du Limousin. Le collectif a été constitué à l'initiative de la revue "A3". Journaliste et écrivain, le jeune homme de 24 ans, a fui la Guinée pour échapper à des agressions et menaces de mort liées à son métier. Il est aujourd'hui menacé d'expulsion par la préfecture de haute-Vienne.
Journaliste dans une radio libre de Kanka (sa ville natale), Adama Diané animait une émission sportive et politique. Chaque semaine il recevait une personnalité politique qui donnait son avis sur la situation de son pays. Trois jours après l'interview du vice-président du parti d'opposition, des individus cagoulés et armés l'avaient attendu à la sortie de son travail. Il s'était réfugié, chez un ami à Bamako, au Mali. Rapidement les menaces se sont propagées à sa famille.
Après un long périple il accoste en Italie ou il a effectué une demande d'asile. Après être resté 15 mois en Italie, il travers la frontière avec la France et arrive à Limoges début 2018. Il s'adresse alors aux services du droit d'asile. Mais la préfecture lui adresse le 24 avril une convocation pour un re-transfert vers l'Italie. Malgré une lettre de recours gracieux envoyé au préfet (signée par le collectif et 118 personnalités du monde culturel et éducatif du département), deux arrêtés lui sont signifiés : un re-transfert pour l'Italie et une assignation à résidence.
Ces deux arrêtés ont été confirmés, le 23 mai 2018, par le tribunal administratif de Limoges. Chaque matin Adama Diané doit se rendre au commissariat de Police pour ne pas être considéré comme en fuite.
Titulaire d'une licence de sociologie en Guinée, il pourrait s'inscrire à la fac de lettres, puisque l'Université de Limoges lui en a donné l'autorisation pédagogique. Actuellement le jeune homme se nourrit grappe aux Restos du Coeur et passe ses journées à la BFM.
Pour le comité de soutien "Adama doit rester permis nous. Nous voulons éviter qu'il reparte dans cette boucle délétère et absurde de l'errance. Nous allons maintenant interpeller diverses personnalités politiques locales et prendre un nouveau rendez-vous à la préfecture de haute-Vienne pour demander une carte de séjour étudiant ou une demande d'asile en France".
Interview d'Adama Diané :
Journaliste dans une radio libre de Kanka (sa ville natale), Adama Diané animait une émission sportive et politique. Chaque semaine il recevait une personnalité politique qui donnait son avis sur la situation de son pays. Trois jours après l'interview du vice-président du parti d'opposition, des individus cagoulés et armés l'avaient attendu à la sortie de son travail. Il s'était réfugié, chez un ami à Bamako, au Mali. Rapidement les menaces se sont propagées à sa famille.
Son périple :
Après un long périple il accoste en Italie ou il a effectué une demande d'asile. Après être resté 15 mois en Italie, il travers la frontière avec la France et arrive à Limoges début 2018. Il s'adresse alors aux services du droit d'asile. Mais la préfecture lui adresse le 24 avril une convocation pour un re-transfert vers l'Italie. Malgré une lettre de recours gracieux envoyé au préfet (signée par le collectif et 118 personnalités du monde culturel et éducatif du département), deux arrêtés lui sont signifiés : un re-transfert pour l'Italie et une assignation à résidence.
Ces deux arrêtés ont été confirmés, le 23 mai 2018, par le tribunal administratif de Limoges. Chaque matin Adama Diané doit se rendre au commissariat de Police pour ne pas être considéré comme en fuite.
Titulaire d'une licence de sociologie en Guinée, il pourrait s'inscrire à la fac de lettres, puisque l'Université de Limoges lui en a donné l'autorisation pédagogique. Actuellement le jeune homme se nourrit grappe aux Restos du Coeur et passe ses journées à la BFM.
"Adama Diané doit rester en France"
Pour le comité de soutien "Adama doit rester permis nous. Nous voulons éviter qu'il reparte dans cette boucle délétère et absurde de l'errance. Nous allons maintenant interpeller diverses personnalités politiques locales et prendre un nouveau rendez-vous à la préfecture de haute-Vienne pour demander une carte de séjour étudiant ou une demande d'asile en France".
Interview d'Adama Diané :