Une vingtaine de véhicules d'Enedis incendiés volontairement cette nuit à Limoges

24 octobre 2017 à 11h37 par Denis Surfys

Dans la nuit de lundi 23 au mardi 24 octobre 2017, 19 voitures appartenant à Enedis ont été volontairement incendiées alors qu'elles étaient stationnées, avenue de la Libération à Limoges.

L'acte criminel ne fait aucun doute avec plusieurs départs des feu et des inscriptions retrouvées sur les lieux. 

L'alerte a été donnée dans la nuit aux alentours de 1h30, mardi matin. Rapidement sur les lieux les pompiers ont découverts plusieurs départs de feu sur une vingtaine de véhicules. Les dommages sont importants. Ils s'agit de fourgons, de véhicules utilitaires et de véhicules destinés à la revente.



A proximité, sur les rideaux de fer des entrepôts, des inscriptions ont été retrouvées. On pouvait y lire "Linky dégage" signé par "DECCLIN".



Après les premières constatations réalisées par la police technique et scientifique, le parquet a saisi le SRPJ de l'enquête. Les investigations devront maintenant déterminer s’il existe un lien avec l’incendie volontaire de 5 voitures de gendarmerie qui avait eu lieu à Limoges.




"Un acte revendiqué par DECCLIN"

En début d'après-midi l'acte a été revendiqué par un mail chez notre confrère du Populaire du Centre. "Devant l'inertie des pouvoirs publics, nous, DECCLIN, groupe d'éluEs opposéEs aux compteur linky, avons décidé de passer à l'action (la nuit dernière, quelque véhicules cramés à Enedis, promoteur de ces compteurs. Inertie face à des problèmes majeurs : intoxication de la population, gaspillage, pollution par les ondes, augmentation des factures, sans compter les poses forcées de compteurs et les intimidations des sous traitants d'Enedis. Enfin, c'est compteurs qui peuvent être à l'origine d'incendies qui pourraient bien se propager partout partout et entraver nos dévoués magouilleurs dans leur juteux business".



Pour Marc Lagouardat, directeur Enedis Limousin, en plus des dégâts matériels c'est aussi un choc pour les salariés de l'entreprise qui ne comprennent pas pourquoi leur outil de travail a été détruit. Il a fallu, ce matin, passer une bonne partie de la matinée pour les aider à surmonter le choc.

Interview de Marc Lagouardat (directeur Enedis Limousin) :