Tentative de vol dans une entreprise de café à Limoges : un employé projetait de dérober 65 000 euros en petite monnaie

16 février 2024 à 12h13 par Yasmine Kichou

La Police Nationale de la Haute-Vienne a sabordé une tentative de vol dans une société spécialisée en café à Limoges grâce à des preuves matérielles et des témoignages.

Des soupçons à la preuve :


Mercredi 14 février 2024 à 7 heures du matin, la police de Limoges est alertée de la présence d'un chariot élévateur au milieu de la route rue Auguste-Comte. Ce chariot, appartenant à la société Cafés Errel - Maison Merling de Limoges, est rapidement identifié par l’un des responsables de la société comme étant sorti de leur entrepôt. Il semble avoir été utilisé dans une tentative de vol massif de numéraire : 65 000 euros en petites monnaies. Les policiers ont découvert un sac de sport noir contenant un pied-de-biche sur les fourches de l'engin, ainsi qu'un autre sac de sport noir portant le logo "Unkut". Des sacs probablement remplies de monnaie scellés conditionnés et prêt pour à être pris en charge par les transporteurs de fonds selon le personnel de l'entreprise de café.


Enquête minutieuse :


Les forces de l'ordre ont dès lors procédé à des constatations méticuleuses. Aucune trace d'effraction n'a été constatée sur les accès au bâtiment, mais plusieurs caméras de surveillance ont été endommagées. Les images récupérées permettent de dater le délit entre 6 h 15 et 6 h 55. À l'intérieur, malgré l'absence d'effraction, des éléments étranges sont découverts : un deuxième chariot élévateur déplacé et un troisième chargé de sacs de monnaie scellés.


Identité du coupable révélée :


Les indices convergent rapidement vers un employé ou une personne familière avec les lieux. Les employés confirment leurs soupçons en identifiant formellement un individu dont le comportement et la morphologie correspondent à celui observé sur les caméras de surveillance.


Aveux et condamnation :


L'homme, âgé de 53 ans, est arrêté et placé en garde à vue. Des perquisitions révèlent des éléments incriminants, notamment des traces similaires à celles retrouvées sur le chariot. Face à la pression des preuves, il a avoué rapidement et guide les enquêteurs vers les preuves matérielles, telles qu'une paire de chaussures utilisée lors du délit, une empreinte de ses baskets ayant été retrouvée sur place. À l'issue de la procédure judiciaire, ce dernier a été condamné à 6 mois de prison avec sursis, assortis de deux ans de mise à l’épreuve.