Démantèlement d’un réseau de prostitution à Limoges

Un réseau criminel mis à jour après huit mois d'enquête

Le 28 mai 2024, six personnes ont été interpellées dans plusieurs villes, dont Limoges, dans le cadre d'une enquête de la police nationale de la Haute-Vienne et de l'Office de lutte contre le trafic illicite de migrants (OLTIM). Ces arrestations marquent la fin d'une enquête débutée en septembre 2023, visant à démanteler un réseau de proxénétisme opérant principalement dans un salon de massage à Limoges.

Des salons de massage au cœur du réseau

Derrière la façade d'un salon de massage à Limoges, des prestations sexuelles étaient proposées par des femmes chinoises en situation irrégulière. L'enquête, initiée après des alertes sur des sites d'annonces explicites, a révélé que ce salon était lié à deux autres établissements similaires à Paris et au Mans. Les travailleuses alternaient leur présence entre ces trois villes, confirmant l'existence d'un réseau bien structuré.

Des interpellations et des saisies significatives

Les perquisitions menées lors des arrestations ont permis de découvrir des photocopies de passeports de ressortissantes chinoises, plus de 150 000 euros en liquide et sur les comptes bancaires des gérants, ainsi que des documents comptables détaillés. Les principaux suspects, dont deux déjà impliqués dans des affaires similaires, ont finalement reconnu les faits tout en minimisant leur participation.

Les suites judiciaires

Parmi les six personnes arrêtées, cinq ont été mises en examen pour proxénétisme aggravé et aide au séjour de personnes en situation irrégulière. Deux ont été placées en détention provisoire, tandis que les trois autres sont sous contrôle judiciaire. Les salons de massage à Limoges et Le Mans ont été fermés et placés sous scellé.

Un précédent en 2021

Ce démantèlement n'est pas le premier à Limoges. En décembre 2021, un autre réseau de proxénétisme exploitant des travailleuses du sexe asiatiques avait été démantelé, soulignant la récurrence de ces activités illégales dans la région.

La police continue de surveiller ces activités pour prévenir de nouveaux réseaux et protéger les victimes de ces trafics humains.

 Image © Police Nationale de Haute-Vienne

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