Des permanences murées par la FDSEA et les JA 87

Publié : 9 décembre 2024 à 9h51 par Denis Surfys

Vendredi la FDSEA et des Jeunes agriculteurs de la Haute-Vienne se sont mobilisés à Limoges et Nexon pour murer les permanences des députés. 

FDSEA 6 décembre 2024

La FSEA 87 et les Jeunes Agriculteurs 87 ont mobilisé les troupes pour murer les permanences des députés (LFI) Damien Maudet (1re circonscription) et Manon Meunier (3e circonscription).

Vendredi 6 décembre 2024, une première pose a eu lieu, boulevard de la Corderie à Limoges, devant les locaux de la Région Nouvelle-Aquitaine, pour parler des démarches administratives qui deviennent de plus en plus lourdes pour les agriculteurs. 

Un mur devant les permanences des députés

Quelques minutes, plus tard, les agriculteurs ont monté un mur, rue Cruveilhier, devant la permanence des députés avant de réitérer l’opération à Nexon, devant la permanence du député (PS) Stéphane Delautrette. Il s’agissait d’une opération nationale qui s’est déroulée partout en France. 

Les agriculteurs dénoncent le vote "pour la motion de censure" des députés

Les agriculteurs sont mécontents des votes des députés de Haute-Vienne "pour" la motion de censure. 

Julien Bonneaud (secrétaire général de la FDSEA de la Haute-Vienne) : « On a démarré l’action aujourd’hui devant le Conseil Régional pour dénoncer les lourdes démarches administratives, nous avons aussi parlé de la baisse des aides pour cette année sans parler du manque de soutien pour l’aide à l’installation. Nous nous sommes rendus ensuite aux Impôts, car en ce moment, on reçoit, tous les 2/3 jours, des lettres de dégrèvements sur la taxe foncière avec des montants de 8€. Personnellement, j’en suis déjà à la 8e lettre. On parle de simplification cela ne fonctionne visiblement pas. Et maintenant nous sommes là devant la permanence de nos députés qui ont voté « pour la motion de censure ». Nous ne sommes pas là pour parler de politique, mais à la suite des grosses manifestations de ce printemps, nous avions obtenu quelques avancées avec l’ouverture de certains dossiers, mais voilà, on repart de zéro avec l’absence d’un ministre de l'Agriculture et de l’économie. On a l’impression d’avoir perdu une année. Il y a un ras-le-bol, général ».