Mobilisation des buralistes contre la contrebande de tabac
Publié : 4 février 2025 à 5h30 par Denis Surfys
Les buralistes de la Haute-Vienne se sont mobilisés lundi pour dire « STOP à la contrebande de cigarettes ».
![Mobilisation buralistes 3 février 2025](https://images.lesindesradios.fr/fit-in/1100x2000/filters:format(webp)/medias/SCs5MEZBVo/image/Mobilisation_buralistes_3_fe_vrier_20251738643081224.jpg)
Une trentaine de buralistes de la Haute-Vienne s'est rassemblée ce lundi 3 février 2025, devant la préfecture de Limoges, pour dénoncer la montée du trafic de tabac de contrebande. Face à une situation qui s'aggrave jusque devant leurs établissements, ils réclament un plan national d’urgence et des actions concrètes de l’État.
Des ventes illégales devant les commerces
Reçue par le cabinet du préfet, Valérie Marsalaud, présidente de la fédération départementale des buralistes, a exprimé l’exaspération de la profession : "Nous sommes confrontés quotidiennement à la vente illégale devant nos commerces, au démarchage à l’intérieur même de nos boutiques et à la prolifération des ventes en ligne. Il est temps d’agir. »
Valérie Marsalaud (présidente de la fédération des buralistes de Haute-Vienne) : « STOP, ça suffit ! Y’en a marre du trafic de tabac. C’est environ 40% de marché parallèle en France, c’est de la vente à la sauvette devant nos établissements, du démarchage à l’intérieur de nos commerces par des trafiquants qui viennent carrément vendre leurs paquets de cigarettes dans nos commerces. On sit STOP aussi à l’augmentation des prix. Ce n’est pas la solution, car les gens fument toujours, mais s’approvisionnent dans des endroits qui ne sont plus chez les buralistes. 1 client sur 3 ne vient plus chez nous pour acheter son tabac ».
La situation est jugée critique
Les buralistes dénoncent une situation critique, avec des pertes de clientèle et une menace grandissante sur leur activité. Ils réclament un renforcement des moyens pour lutter contre les trafiquants et le démantèlement des réseaux criminels. "La peur doit maintenant changer de camp", affirme Valérie Marsalaud.
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