Limoges Métropole pose un ultimatum pour la réouverture de l’Aquapolis
12 septembre 2022 à 16h59 par Denis Surfys
Après les discussions place maintenant au juridique ! Dans une conférence de presse, le président de Limoges Métropole, Guillaume Guérin et Fabien Doucet (vice-président), ont annoncé devant le centre aquatique que la communauté urbaine mettait en demeure la société Vert Marine à reprendre l’exploitation, pour une réouverture le lundi 19 septembre 2022, faute de quoi l’exploitation du centre Aquatique sera mise sous séquestre. Cette procédure permet à Limoges Métropole de faire exécuter le contrat avec les moyens humains et financiers de la société Vert Marine.
Rappel des faits :
La société Vert Marine, délégataire de service public de l’Aquapolis pour le compte de Limoges Métropole, a décidé de manière unilatérale, de fermer l’équipement depuis le lundi 5 septembre 2022. La décision a été envoyé à la communauté urbaine par simple mail le vendredi 2 septembre à 21h26. Cette décision brutale n’a été précédé d’aucun contact préalable, aucune concertation et aucune demande indemnitaire formalisée afin d’en éviter les conséquences.
Guillaume Guérin (président de Limoges Métropole) : « C’est l’ultime mesure pour les contraindre à respecter les clauses de leur contrat. Nous n’avions pas les capacités, cette semaine à mettre un terme au contrat qui lie Vert Martine à Limoges Métropole. Ces gens-là se conduisent de manière honteuse mais nous n’avions pas les capacités juridiques à mettre un terme au contrat. Cette mise sous séquestre permet une dernière fois d’obliger Vert Marine à respecter ses engagements ».
Fabien Doucet (vice-président Limoges Métropole) : «Nous avons décidé de sécuriser la démarche juridique qui était entamée envers Vert Marine. Nous avons essayé de négocier la semaine dernière pour une réouverture rapide mais les discussions n’ont pas abouti donc nous les avons mis en demeure, vendredi, pour une réouverture le lundi 19 septembre prochain. Si rien ne se passe, à 9h il y aura une mise en demeure sous séquestre. Nous ne pouvions pas communiquer avant sur cette procédure juridique, puisque nous risquions de la mettre en danger pour la suite».