Chiffres stables de la délinquance en Haute-Vienne
Publié : 12 février 2018 à 9h00 par Denis Surfys
En Haute-Vienne, le bilan 2017 des chiffres de la délinquance est stable par rapport aux années précédentes. Les atteintes aux biens et aux personnes sont en baisse.
Le bilan a été présenté à la préfecture de Limoges, vendredi 9 février 2018, en présence des représentants des forces de l’ordre.
L’année 2017 confirme les bons résultats enregistrés en Haute-Vienne depuis plusieurs années dans la lutte contre la délinquance. En matière d’atteinte aux biens comme d’atteinte aux personnes, les chiffres sont stables voire en légère baisse. La Haute-Vienne reste un département dans lequel la criminalité reste à un niveau particulièrement faible. Les chiffres constatés restent largement en deçà de la moyenne nationale, et ce dans toutes les rubriques d’analyse de la délinquance.
Les atteintes aux biens :
Les atteintes aux biens (vols liés aux voitures, les cambriolages et les dégradations) restent à un niveau sensiblement équivalent à celui des années précédentes : 7 768 faits en 2017, contre 7 756 en 2016. Les cambriolages ont subi une forte augmentation de 13% en 2017, avec 225 faits de plus. Les vols dans les logements (générateurs d’un fort sentiment d’insécurité), sont en hausse de 18,7%. Les cambriolages visent surtout les zones résidentielles du bassin de vie de Limoges et sont souvent le fait de raids commis par des malfaiteurs de passage, extérieurs au département. Un taux d’élucidation dans le domaine des atteintes aux biens de 25%, en progression de 6% par rapport à 2016.Les atteintes aux personnes :
Les atteintes volontaires à l’intégrité physique diminuent de 1% par rapport à l’année dernière. Le département reste moins exposé que l’ensemble du territoire national, avec environ 5 faits pour 1 000 habitants contre 9/1000 sur la France entière. Les violences sexuelles et intra familiales sont en hausse de 25%. Les violences intra familiales regroupent 1 888 faits. Les premières victime sont les femmes dans 79% des cas.Lutte contre les stupéfiants :
En 2017, 636 personnes ont été mises en cause par la police ou la gendarmerie. Cela représente une augmentation de 16% par rapport à 2016. Le procureur de la République, Gilbert Hémery, s’est félicité du travail des forces de l’ordre avec un bon taux de résolution des enquêtes.Délinquance des mineurs :
Cette délinquance ne baisse pas. Les mineurs représentent 21,60% des mis en cause sur l’ensemble des délits contre 24% en 2016 et 42% des délits sur la voie publique contre 44% en 2016.Lutte contre la radicalisation :
La lutte contre la radicalisation est un moyen efficace qui doit être encore développée. 99 éloignements d’étrangers ont été opérés en 2017, dont 67 sous contrainte. 27 placements en centre de rétention administrative ont été effectués suite à des interpellations pour troubles à l’ordre public, parmi lesquels 16 départs ont été effectifs et 11 libérations prononcées par le juge des libertés et de la détention.