Le Secours Catholique se bat contre les préjugés sur les pauvres et les chômeurs

Publié : 15 novembre 2017 à 9h48 par Denis Surfys

FLASH FM
Non les chômeurs et les pauvres ne sont pas des fainéants. Ils ne se complaisent pas dans l'octroi d'aides. C'est le message fort du Secours Catholique qui vient de lancer une campagne contre les préjugés. L'objectif du Secours Catholique est de remettre les personnes en situation précaire ou difficile sur les "rails". Reprendre confiance pour avancer ! En Nouvelle Aquitaine, pour l’année 2016, plus de 56 000 ménage ont été accueillies par le Secours Catholique, dont 7 674 dans les trois départements de l’ex-Région Limousin ou le taux de pauvreté est de 13,6% en Corrèze, 15,3% en Haute-Vienne et 18,9% en Creuse. En Limousin, le Secours Catholique c'est 633 bénévoles répartis dans 39 équipes sur les trois départements (Creuse, Haute-Vienne et Corrèze). Pour l'association le plus difficile est d'être partout. L'année dernière 7674 "situations" ont été traitées.
"Permettre de rebondir"
Chaque personne qui vient demander de l'aide n'est pas jugée, ni assistée. L'objectif est de permettre au demandeur de pouvoir rebondir. Les missions sont  plus dures dans le milieu rural ou la demande d'aide est assez mal vécue. Les gens en situation de détresse hésitent à venir vers le Secours Catholique. De nouvelles populations sont touchées par la pauvreté : les personnes âgées de plus de 60 ans, la part des étrangers sans papiers, ni ressources a été multiplié par quatre depuis 2011. Pour Elisabeth Besnard, Vice-présidente Limousin et Présidente du comité Haute-Vienne, les accueils concernent principalement les migrants (des hommes seuls mais aussi des familles, et des femmes seules avec des enfants) qui arrivent sur la partie urbaine de la ville de Limoges. Ils se retrouvent dans des situations précaires sans aucune façon de se loger. Notre rôle est de les accompagner et de leur redonner un peu de dignité dans leur vie. L'écoute est un facteur important.
"Des problèmes de logements sur Limoges"
Le 115, numéro d'appel d'urgence est saturé. Il n'y a plus de place ! Le 115 ne peut pas répondre à la forte demande. Il n'y a pas assez de "turn-over". Limoges a des logements sociaux mais il est très difficile pour des migrants d'en obtenir un.

Interview de Luc Piochon (délégué régional) :

Interview d'Elisabeth Besnard (Vice présidente Limousin) :