Mobilisation à Limoges des surveillants de prison contre les violences gratuites

Ce lundi 15 janvier 2018, très tôt dans la matinée, une vingtaine de personnels pénitentiaires se sont rassemblés devant la maison d’arrêt de Limoges afin de dénoncer les nombreuses agressions dont ils sont victimes partout en France. Les prisons du Limousin (Tulle, Guéret, Uzerche et Limoges) ne sont pas épargnées par ces actes de violences gratuits. L’appel à la mobilisation était nationale, lancée par les principaux syndicats. La goutte d’eau qui a fait déborder le vase à été l’agression de 4 de leurs collègues dans le Pas-de-Calais (Vendin le Veil), la semaine dernière. Des 7h du matin, l’intersyndicale UFAP UNSA Justice, SNO FO et CGT pénitentiaire s'est mobilisée avec le renfort des policiers de l'Unité SGP Police FO qui avaient manifestés, le 9 janvier dernier, devant le commissariat de Police de Limoges. Il était important que l’Unité SGP Police soit présente car en 4 jours ce ne sont pas moins de 6 policiers, dont 5 à Limoges, qui ont été agressés et blessés en Limousin. C’est aussi 4 gardiens de prison qu’un détenu a voulu assassiner à l’arme blanche à Vendin Le Veil et beaucoup d’autres agressés dans l’indifférence générale.

"Une nouvelle agression ce weekend à Uzerche"

À Limoges, la maison d’arrêt est surpeuplée, elle date de 1857. Il y a 130 détenus pour une cinquantaine de surveillants. Au centre de détention d’Uzerche, une vingtaine de surveillants se sont mobilisés devant la prison. Ce week-end, 3 de leurs collègues ont été agressés par un détenu. Interview de Samuel BEROUT, secrétaire régional de la Nouvelle Aquitaine pour le syndicat UFAP Unsa Justice :