Obligé de dealer pour assumer sa consommation de drogue

Grâce a l'interpellation d'un consommateur de produits stupéfiants, les policiers ont pu identifier et arrêter un dealer qui sévissait dans le centre-ville de Limoges. La perquisition de son domicile a été fructueuse. Le mise en cause, toxicomane, a reconnu le trafic pour pouvoir assumer sa consommation importante de drogues lourdes. Le 24 avril 2018, les policiers recevaient une information sur l'existence d'un trafic de stupéfiants dans une rue piétonne du secteur de la mairie à Limoges. Rapidement ils ont mis en place un dispositif de surveillance. Un quart d'heure plus tard, les policiers ont constatés l'entrée, puis la sortie rapide, d'un individu qui s'empressa de remonter à la place, côté passager, d'un véhicule. Il a été contrôlé avec la conductrice. Le jeune homme de 30 ans a alors avoué sa possession de résine de cannabis (conditionné dans un sachet plastique transparent). Interpellé il a été placé en garde à vue, la conductrice a été laissée libre. Les investigations et recoupements obtenus allaient permettre aux policiers de la BAC (brigade anti criminalité) d'identifier le revendeur, très défavorablement connu des services de Police et de Justice, en matière de stupéfiants et délits de droit commun. Ils se sont rendus à son domicile, situé au 1er étage, d'un immeuble de la rue Charles Michels. L'homme âgé de 52 ans a été interpellé dans son logement. Une perquisition était immédiatement menée.

"Une perquisition fructueuse"

134 grammes d'héroïne, 75g de cannabis, près de 6 000€ en liquide, 5 téléphones portable, deux balances de précision, une réplique de pistolet 9 mm qui s'avérera être un pistolet d'alarme, ainsi que plusieurs centaines de médicaments (classés stupéfiants) de type sulfate de morphine, et autres produits de substitution sous forme solide ou liquide, pour certains obtenus illégalement. Lors des auditions le mis en cause (toxicomane) reconnaissait être trafiquant de drogue pour assumer sa consommation importante de drogues lourdes. Outre l'argent liquide, les produits stupéfiants représentent près de 7000€ de manque à gagner. A l'issue de la prolongation de sa garde à vue, le dealer a été déféré le 26 avril 2018 à 9h aux Parquet de Limoges ou le magistrat de permanence décidait de sa comparution immédiate en début d'après-midi. L'acheteur se voyait notifier une convocation pour Ordonnance Pénale pour la fin d'année. (Crédit photo : Police de Limoges)