Corrèze : Retraites et salaires au cœur des manifestations
Publié : 1er octobre 2024 à 14h02 par Hugo Kucharski
Ce mardi 1er octobre 2024, suite à un appel à la mobilisation national et intersyndical, une manifestation a eu lieu le matin du côté de Tulle, partant de la place Smolensk pour aller jusqu'à la Préfecture de la Corrèze, avant de migrer à Brive-la-Gaillarde dans l'après-midi. Au cœur de la grogne : salaires, retraites et le nouveau gouvernement.
A la suite à un appel intersyndical et national, les travailleurs corréziens se sont mobilisés en deux temps sur le territoire en ce mardi 1er octobre 2024. D'abord à Tulle, où un rassemblement départemental était organisé à 10h30 place Smolensk, à hauteur du marché couvert de la gare, puis à Brive-la-Gaillarde, à 14 heures, sur la Place du 14 Juillet. Dans les deux cas, les revendications sont les mêmes : retraites, salaires et gouvernement sont pointés du doigt pour cette journée de manifestation nationale.
"Les urnes ont parlé, les citoyens demandent un changement"
C'est en tout cas ce que nous explique Gilles Turdieu, secrétaire général de l'Union Départementale de la CGT de la Corrèze. "La journée d'actions d'aujourd'hui appelle à abandonner la réforme des retraites, augmenter les salaires et les pensions de retraites, et remettre de l'argent pour que l'on ait de vrais services publics", résume-t-il.
En parallèle, la situation gouvernementale suite aux élections législatives est aussi pointée du doigt. "Il y a un mécontentement suite au déni démocratique du gouvernement. Les urnes ont parlé, les citoyens demandent un changement, mais il n'en est rien. On veut nous amener droit dans le mur", assure le secrétaire général.
"On n'attend rien de ce gouvernement"
Le cortège de Tulle, rassemblé à 10h30 place Smolensk, s'est ensuite déplacé. L'objectif était de se rendre jusqu'à la Préfecture de la Corrèze. Cependant, les manifestants n'ont pas demandé à être reçus par le Préfet afin d'exprimer leurs revendications. "La plupart du temps, ça arrive sur le bureau du Préfet, mais ça ne va jamais plus loin", déplore Gilles Tardieu.
Malgré tout, du changement est demandé au sein du gouvernement français. "On n'attend rien de ce gouvernement, on ne veut plus qu'il y soit, c'est différent. C'est un gouvernement illégitime, dans la mesure où les urnes ont parlé, le changement a été demandé. Derrière, on s'aperçoit qu'on met en place les copains des copains, qu'on va chercher de très loin", assure-t-il.
Parmi les manifestants, on pouvait notamment retrouver des salariés du secteur de la santé, des cheminots, ou encore des enseignants. L'Académie de Limoges, qui regroupe les 3 départements de l'ex-région Limousin, affichait un taux de grévistes d'environ 7,2%, avec 10% dans les collèges, 9,4% dans les lycées généraux et environ 3% dans les lycées professionnels.
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