Limoges : Un Escape Game sur le thème de la sécurité routière

27 septembre 2021 à 15h47 par Hugo Kucharski

Saurez-vous résoudre l’enquête ? Durant 1 heures, l’association G-Addiction, en partenariat avec la Préfecture de la Haute-Vienne, vous plongent dans la peau d’un enquêteur de la police, qui fait face à un accident de la route aux circonstances très vagues. Un jeune homme, Thomas, a été victime d’un accident très grave en scooter dans la nuit. En une heure, et à travers 4 salles, il vous faudra découvrir ce qui lui est arrivé.



Entre pédagogie et immersion, cet Escape Game, qui a obtenu le Prix National Innovation Sécurité Routière en 2019, propose aux différents membres des entreprises du département d’être sensibilisés à plusieurs questions au sujet de la sécurité routière.



« Un outil original »


Cet Escape Game, destiné dans un premier temps aux entreprises qui font partie du Club de Sécurité Routière, est « un outil un peu original pour présenter la sécurité routière » d’après Sébastien Brach, président du cabinet du préfet du département. D’autant que d’après les derniers chiffres, il y a un réel besoin autour de ce public en termes de prévention.




« Le risque routier reste le premier risque professionnel aujourd’hui en matière d’accidents du travail. Il représente une grosse partie des accidents de la circulation routière sur le trajet domicile - travail. Forts de ces constatations, nous avons souhaité organiser ces deux journées d’Escape Game au profit des professionnels. »






Bientôt chez les jeunes ?


Dans un premier temps, donc, ce sont les entreprises qui ont pu bénéficier de cette campagne de prévention immersive. Cependant, l’ambition serait, d’ici l’année prochaine, de pouvoir également le proposer aux jeunes lycéens.




« C’est quelque chose que nous essayons et testons pour la première fois aujourd’hui en Haute-Vienne, et que nous ambitionnons pourquoi pas de développer au profit des scolaires à partir de l’année prochaine.



On va regarder comment on peut l’organiser, parce que là aussi ça a un certain coût. Là, on l’a fait sur 2 jours pour les professionnels, mais si on veut faire bénéficier un maximum de lycéens il faudra voir comment mettre tout ça en place.



En tous cas, ça fait partie de mes projets pour l’année prochaine. C’est essentiel. On mène aujourd’hui, au travers de ces dispositifs de prévention, un combat pour la vie. »