Trafic de produits stupéfiants démantelé à Beaubreuil

Le 6 septembre 2022, les policiers avaient été alertés que des jeunes faisaient des allers-retours vers un véhicule ventouse, stationné Allée Fabre d’Eglantine, à Beaubreuil. Par la fenêtre, les fonctionnaires avaient aperçu la présence d’une arme, derrière le siège passager, une plaquette de résine de cannabis et des sachets de conditionnement pour la revente de produits stupéfiants. Un fusil de chasse avait même été découvert avec des munitions.

Le propriétaire du véhicule avait été interpellé, à son domicile le lendemain. Les perquisitions des deux domiciles de ses parents permettaient la découverte de plusieurs emballages vides de plaquette de 500g de résine de cannabis et d’autres emballages. Lors de son audition, le mis en cause avait indiqué que sa voiture se trouvait à Beaubreuil à la suite d’une panne et qu’il n’avait pas pu la fermer à clé. Il était laissé libre à l’issue de sa garde à vue.

Les investigations des objets saisis permettaient d’identifier 6 individus grâce aux empreintes ou à l’ADN laissés sur des sachets de drogue, sur les armes et sur les outils de conditionnement. Le 25 avril 2023, 5 personnes ont été interpellées, principalement dans le secteur de Beaubreuil, dont 2 frères jumeaux âgés de 18 ans. Lors des perquisitions, les policiers ont découvert, des cartouches, de l’ecstasy, de la résine de cannabis et d’herbe de cannabis, mais aussi chez les frères jumeaux, deux armes de poing, 2131g de résine de cannabis et 123g d’herbe de cannabis ainsi qu’un grand nombre de sachets ou capsules de conditionnements et une machine de mise sous vide.

Le majeur de 20 ans, chez qui les munitions et la drogue ont été découvertes, qui faisait l’objet d’une fiche de recherche pour exécution de peine de prison, reconnaissait avoir détenu une carabine et l’avoir revendue. Il a expliqué la présence de ses empreintes sur les sachets d’herbe, car, étant un consommateur connu du point de deal, il pouvait choisir sa marchandise.

Les frères jumeaux ont indiqué qu'ils servaient de nourrice et ne pas être impliqués dans ce trafic de produits stupéfiants. Les autres mis en cause, se faisant passer pour de simples consommateurs ont été laissés libre avec une convocation pour la fin du mois de mai.