Une rentrée sociale jugée inquiétante par le Département

19 octobre 2021 à 17h06 par Denis Surfys

Lundi 18 octobre 2021, en préambule de la séance plénière de jeudi, le président du Conseil départemental de la Haute-Vienne, Jean-Claude Leblois a déclaré que la collectivité redoute une incidence budgétaire conséquente sur son budget qu’elle s’apprête à voter. La grande inconnue est de savoir combien d’anciens bénéficiaires, sortis du RSA, retomberont dans le système en raison de la réforme de l’assurance chômage.



Une rentrée inquiétante




«Une rentrée sociale inquiétante, par les annonces du gouvernement sur la hausse de certains prix, sur la hausse du prix de l’énergie, qui inquiète les français et encore plus le public fragile qui sont les premiers concernés par cette hausse de l’énergie. La réforme de l’assurance chômage qui va envoyer certaines personnes dans la précarité ».




Plan d’insertion




« Le département va mettre en place un plan d’insertion. C’est donner la possibilité à des personnes éloignées du monde du travail (qui ont été au chômage et qui n’ont pas pu retrouver une activité), de pouvoir mieux les connaître pour mieux les accompagner. C’est quelque chose que nous ne pouvons pas faire seul, il faut le faire avec nos partenaires, avec les territoires, avec les entreprises, avec les chambres consulaires, pour pouvoir permettre à chaque personne de trouver un parcours qui l’amènera vers une activité professionnelle et lui redonner une meilleure image de lui-même. Je souhaite activer certains leviers dont les emplois « booster » dans le secteur marchand (permettre à des entreprises d’avoir ces personnes, nous les accompagnerons financièrement)".




Revalorisation des aides




« Je suis très favorable à la revalorisation des métiers de l’aide à domicile. Des métiers de première ligne lors de la crise sanitaire qui ont gardé le contact avec les personnes les plus fragiles. Aujourd’hui une proposition est faite de revaloriser les aides à domicile par un avenant. Toutes les aides à domicile ne vont pas pouvoir bénéficier de cette revalorisation (comme cela a été pour la prime Covid). Pour moi c’est l’ensemble des aides à domicile qui doivent avoir une revalorisation de leurs indemnités ».




Restauration scolaire




« L’alimentation est un enjeu de santé publique. On a tous besoin de bien manger pour être en bonne santé. Et puis c’est aussi un enjeu d’économie locale. Il faut activer ces deux aspects. Il faut s’appuyer sur les établissements scolaires, sur les producteurs locaux. Je vais encourager les établissements qui vont aller vers ces bonnes pratiques, dans les mois et les années qui viennent ».