30 tonnes de déchets toxiques abandonnés sur la commune de Meuzac
Publié : 21 octobre 2019 à 15h08 par Denis Surfys
Pendant plusieurs années (entre 2009 et 2013), une entreprise située à Meuzac (Haute-Vienne), a stockée de façon illégale des milliers de débris de tubes cathodiques en pleine nature, sans aucune précaution. Ces déchets, classés dangereux, auraient du être évacués depuis plus de 2 ans mais rien n'a été fait. Ils sont toujours présents sur le site. La bataille juridique s'annonce longue ...
A ce jour (lundi 21 octobre 2019), les déchets sont toujours présents sur le site ! Ils ne sont pas visibles de la route, ils sont dissimulés derrière la verdure dense, à même le sol. Plus de 30 000 tonnes de débris de tubes cathodiques sont ainsi livrés à la nature.
L'affaire avait été dévoilée en 2017 par le journaliste spécialisé Olivier Guichardaz dans sa lettre d'information "Déchets Infos" destinée aux professionnels et aux collectivités locales. A Meuzac, les déchets ont été stockés par l'entreprise France Verre sur un terrain privé. Lors de l'ouverture de cette décharge, l'entreprise aurait "falsifié les bordereaux de déchets" en stipulant qu'il s'agissait de verre "ordinaire" destiné à être valorisé. Mais, en réalité, il s'agissait de déchets dangereux car les tubes cathodiques contiennent deux substances toxiques : du baryum et du plomb.
Dans un second article, publié en octobre 2019, ce même journaliste (Olivier Guichardaz) a mis à jour un montage juridique complexe des différentes sociétés et éco-organisme liés à ce dossier : France Verre est une filiale d'une holding Briane Management, propriétaire d'une autre filiale Briane Environnement. Aujourd'hui l'entreprise Verra France à Meuzac "n'existe plus"...
En 2017, la DREAL est alertée par l'article publié dans "Déchets Infos" et réalise une inspection du site qui confirme la présence de déchets dangereux sur un site qui n'a pas vocation à les accueillir. Une mise en demeure est signée par le préfet de Haute-Vienne afin d'évacue les déchets et sécuriser le site.
En 2018, une nouvelle procédure est lancée avec un arrêté de consignation de plus de 5 millions d'euros qui doit permettre, théoriquement, aux pouvoirs publics de récupérer directement auprès des entreprises responsables des déchets, la somme estimée pour couvrir les couts d'évacuation et de traitement des déchets et de remise en état du site.
A ce jour (lundi 21 octobre 2019), les déchets sont toujours présents sur le site ! Ils ne sont pas visibles de la route, ils sont dissimulés derrière la verdure dense, à même le sol. Plus de 30 000 tonnes de débris de tubes cathodiques sont ainsi livrés à la nature.
Deux articles à charge :
L'affaire avait été dévoilée en 2017 par le journaliste spécialisé Olivier Guichardaz dans sa lettre d'information "Déchets Infos" destinée aux professionnels et aux collectivités locales. A Meuzac, les déchets ont été stockés par l'entreprise France Verre sur un terrain privé. Lors de l'ouverture de cette décharge, l'entreprise aurait "falsifié les bordereaux de déchets" en stipulant qu'il s'agissait de verre "ordinaire" destiné à être valorisé. Mais, en réalité, il s'agissait de déchets dangereux car les tubes cathodiques contiennent deux substances toxiques : du baryum et du plomb.
Dans un second article, publié en octobre 2019, ce même journaliste (Olivier Guichardaz) a mis à jour un montage juridique complexe des différentes sociétés et éco-organisme liés à ce dossier : France Verre est une filiale d'une holding Briane Management, propriétaire d'une autre filiale Briane Environnement. Aujourd'hui l'entreprise Verra France à Meuzac "n'existe plus"...
Différentes procédures :
En 2017, la DREAL est alertée par l'article publié dans "Déchets Infos" et réalise une inspection du site qui confirme la présence de déchets dangereux sur un site qui n'a pas vocation à les accueillir. Une mise en demeure est signée par le préfet de Haute-Vienne afin d'évacue les déchets et sécuriser le site.
En 2018, une nouvelle procédure est lancée avec un arrêté de consignation de plus de 5 millions d'euros qui doit permettre, théoriquement, aux pouvoirs publics de récupérer directement auprès des entreprises responsables des déchets, la somme estimée pour couvrir les couts d'évacuation et de traitement des déchets et de remise en état du site.
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