40 000€ de préjudice pour la Caisse Primaire d'Assurance Maladie
Publié : 19 juillet 2018 à 14h49 par Denis Surfys
Un couple qui avait pris l'habitude de fabriquer de fausses ordonnances avec de faux tampons de médecin a été interpellé, le 17 juillet 2018, par la police de Limoges. Le mode opératoire était bien rodé et il fonctionnait parfaitement.
Le préjudice réel subit par la Caisse Primaire d'Assurance Maladie est estimé à 40 000€.
Dans le cadre de la Police de Sécurité au Quotidien, les policiers de Limoges prennent régulièrement contact avec les commerçants et habitants de leurs secteurs respectifs. A cette occasion courant Mars 2018, un pharmacien limougeaud révélait aux policiers de son secteur, des doutes concernant un couple qui semblait abuser de certaines prescriptions médicales. Le praticien s'était interrogé sur l'authenticité des ordonnances présentées. Il avait même tenté de vérifier, mais en vain, auprès du médecin prescripteur. Dans le doute le pharmacien refusait la délivrance de cette ordonnance et signalait les faits aux forces de l'ordre.
Face à ce type de suspicion, de plus en plus récurrente de la part des pharmacies limougeaudes, le couple a peaufiné son mode opératoire qui sera mis à jour au terme de plusieurs mois d'une enquête minutieuse, pour des faits de vol, d'escroquerie, faux et usage de faux.
L'enquête a permis d'établir que depuis l'été 2017, ce couple utilisait des ordonnances volées dans divers cabinets et centres hospitaliers, de Limoges et ses environs, et les falsifiait afin de se faire délivrer des médicaments qu'ils détournaient de leur usage thérapeutique. Ils avaient également volés des cachets des médecins et praticiens hospitaliers et confectionné de nouveau tampons similaires qu'ils utilisaient pour leurs "auto prescriptions". Ils avaient mis leur propre numéro de téléphone dans le tampon en cas de vérification par les pharmaciens.
Interpellés le 17 juillet 2018 et placés en garde à vue, la femme de 36 ans et l'homme de 29 ans, ont reconnu s'être fait délivrer de fausses ordonnances à leurs noms auprès des pharmacies de Haute-Vienne et hors département (Vendée). Ils ont également reconnu avoir utilisé l'identité de proches ainsi que leurs documents de prise en charge de sécurité sociale et mutuelle. Les perquisitions menées ont permis la découverte de tampons encreurs au nom de plusieurs médecins, d'ordonnances vierges ainsi que de fausses ordonnances déjà utilisées, corroborant les faits de vol, d'escroquerie, faux et usage de faux.
Le préjudice réel subit par la Caisse Primaire d'Assurance Maladie est estimé à 40 000€.
Le préjudice réel subit par la Caisse Primaire d'Assurance Maladie est estimé à 40 000€.
Dans le cadre de la Police de Sécurité au Quotidien, les policiers de Limoges prennent régulièrement contact avec les commerçants et habitants de leurs secteurs respectifs. A cette occasion courant Mars 2018, un pharmacien limougeaud révélait aux policiers de son secteur, des doutes concernant un couple qui semblait abuser de certaines prescriptions médicales. Le praticien s'était interrogé sur l'authenticité des ordonnances présentées. Il avait même tenté de vérifier, mais en vain, auprès du médecin prescripteur. Dans le doute le pharmacien refusait la délivrance de cette ordonnance et signalait les faits aux forces de l'ordre.
"Le couple s'adapte rapidement"
Face à ce type de suspicion, de plus en plus récurrente de la part des pharmacies limougeaudes, le couple a peaufiné son mode opératoire qui sera mis à jour au terme de plusieurs mois d'une enquête minutieuse, pour des faits de vol, d'escroquerie, faux et usage de faux.
L'enquête a permis d'établir que depuis l'été 2017, ce couple utilisait des ordonnances volées dans divers cabinets et centres hospitaliers, de Limoges et ses environs, et les falsifiait afin de se faire délivrer des médicaments qu'ils détournaient de leur usage thérapeutique. Ils avaient également volés des cachets des médecins et praticiens hospitaliers et confectionné de nouveau tampons similaires qu'ils utilisaient pour leurs "auto prescriptions". Ils avaient mis leur propre numéro de téléphone dans le tampon en cas de vérification par les pharmaciens.
"Le préjudice est estimé à 40 000€"
Interpellés le 17 juillet 2018 et placés en garde à vue, la femme de 36 ans et l'homme de 29 ans, ont reconnu s'être fait délivrer de fausses ordonnances à leurs noms auprès des pharmacies de Haute-Vienne et hors département (Vendée). Ils ont également reconnu avoir utilisé l'identité de proches ainsi que leurs documents de prise en charge de sécurité sociale et mutuelle. Les perquisitions menées ont permis la découverte de tampons encreurs au nom de plusieurs médecins, d'ordonnances vierges ainsi que de fausses ordonnances déjà utilisées, corroborant les faits de vol, d'escroquerie, faux et usage de faux.
Le préjudice réel subit par la Caisse Primaire d'Assurance Maladie est estimé à 40 000€.