Déjà une vingtaine d'intoxications au Monoxyde de Carbone en Haute-Vienne

Publié : 11 décembre 2020 à 16h20 par Hugo Kucharski

Avec l’arrivée de l’hiver et cette période de confinement liée à la pandémie de COVID-19, le nombre d’accidents domestiques liés à des défauts de chauffage ou encore au Monoxyde de Carbone ne cesse d’augmenter. Ce gaz, inodore et très toxique, est difficilement détectable dans une habitation, et peut causer de graves dommages…

Chaque année, le nombre d’interventions liées à des intoxications au Monoxyde de Carbone ne cesse d’augmenter. En 2019, le SDIS 87 avait dû se déplacer 17 fois pour ce genre de cas. Sur l’ensemble de l’année 2020, 20 interventions ont été effectuées par les Sapeurs-Pompiers du centre de secours principal de Limoges, Martial Mitout. Une intoxication difficilement détectable sans le bon matériel et en raison de ses symptômes très communs, comme nous l’explique le Lieutenant Joris Mercadier, Chef de ce centre de secours.
« Les premiers symptômes d’intoxication au Monoxyde de Carbone vont être de la fatigue, des nausées, des maux de tête… Dès que vous avez ce genre de symptômes, s’ils commencent à être de plus en plus importants, il faut aérer la pièce dans laquelle vous vous trouvez, stopper (si possible) les installations à combustion (chauffages, braseros…), évacuer, et appeler les services de secours. Il faut savoir que ce gaz est inodore, incolore, et surtout très toxique, voire mortel, à certaines doses ».
Ce gaz, qui est la première cause de décès par intoxication en France, peut être détecté via un détecteur à Monoxyde de Carbone, qui est différent du détecteur de fumée traditionnel.


Les intoxications peuvent avoir lieu à cause d’un défaut d’entretien des appareils de chauffage, à cause de la vétusté, ou encore l’utilisation d’un matériel inapproprié (comme un barbecue à l’intérieur d’une installation ou d’un logement).