Deuxième réunion de la cellule de veille sur le loup en Haute-Vienne
10 octobre 2019 à 15h53 par Denis Surfys
Un an après sa mise en place, la cellule de veille sur le loup s'est à nouveau réunie le jeudi 10 octobre 2019 à la préfecture de Limoges. Cette réunion a été l'occasion de présenter l'étude en cours sur la vulnérabilité des systèmes d'élevage des territoires de la Corrèze, de la Creuse et de la Haute-Vienne au risque de prédation par le loup.
Outre les services de l'Etat et l'office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), étaient également présents des représentants des collectivités (conseil régional et départemental, association des maires, parc naturel régional de Millevaches en Limousin), des représentants du monde agricole (chambre d'agriculture, syndicats agricoles, fédération des éleveurs ovins, association préservons nos troupeaux des loups en Limousin), des instances forestières (centre régional de la propriété forestière, office national des forêts) et cynégétiques (fédération départementale des chasseurs et associations des lieutenants de louveterie) ainsi que des associations agréées pour la protection de l'environnement(Groupe mammalogique et herpétologique du Limousin).
Cette réunion a été l'occasion de présenter l'étude en cours sur la vulnérabilité des systèmes d'élevage des territoires de la Corrèze, de la Creuse et de la Haute-Vienne au risque de prédation par le loup. Cette étude lancée le 28 août 2019, se déroulera jusqu'en mai 2020 et associera les trois chambres d'agriculture ainsi que des experts du réseau COADAPHT (co-adaptation entre prédateurs et humains dans leurs territoires).
Elle a pour objectif d'analyser la vulnérabilité, la sensibilité et les leviers éventuels d'adaptabilité des systèmes d'élevages propres aux territoires de l'ex-Limousin, d'identifier les moyens disponibles pour protéger les troupeaux et d'apporter des éléments scientifiquement objectivés permettant d'outiller les acteurs qui auront à mettre en oeuvre des plans d'actions visant à diminuer les risques de prédations.
Les évolutions du plan national 2018-2023 sur le loup et les actions conduites dans le département de la Haute-Vienne ont été présentées avec :
Outre les services de l'Etat et l'office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), étaient également présents des représentants des collectivités (conseil régional et départemental, association des maires, parc naturel régional de Millevaches en Limousin), des représentants du monde agricole (chambre d'agriculture, syndicats agricoles, fédération des éleveurs ovins, association préservons nos troupeaux des loups en Limousin), des instances forestières (centre régional de la propriété forestière, office national des forêts) et cynégétiques (fédération départementale des chasseurs et associations des lieutenants de louveterie) ainsi que des associations agréées pour la protection de l'environnement(Groupe mammalogique et herpétologique du Limousin).
Une étude en cours :
Cette réunion a été l'occasion de présenter l'étude en cours sur la vulnérabilité des systèmes d'élevage des territoires de la Corrèze, de la Creuse et de la Haute-Vienne au risque de prédation par le loup. Cette étude lancée le 28 août 2019, se déroulera jusqu'en mai 2020 et associera les trois chambres d'agriculture ainsi que des experts du réseau COADAPHT (co-adaptation entre prédateurs et humains dans leurs territoires).
Plusieurs objectifs :
Elle a pour objectif d'analyser la vulnérabilité, la sensibilité et les leviers éventuels d'adaptabilité des systèmes d'élevages propres aux territoires de l'ex-Limousin, d'identifier les moyens disponibles pour protéger les troupeaux et d'apporter des éléments scientifiquement objectivés permettant d'outiller les acteurs qui auront à mettre en oeuvre des plans d'actions visant à diminuer les risques de prédations.
Evolutions du plan national :
Les évolutions du plan national 2018-2023 sur le loup et les actions conduites dans le département de la Haute-Vienne ont été présentées avec :
- La constitution d'un réseau de correspondant dont la formation a eu lieu en février 2019.
- La mise en place des mesures d'accompagnements des agriculteurs (financières ou techniques) via le plan de développement rural Limousin qui sont désormais opérationnelles et pourront donc être activés si la présence du loup était avérée.
- L'existence des crédits d'urgence permettant de répondre rapidement à une situation de crise par le financement de mesures de protection (gardiennage, matériel d protection, accompagnement technique...).