Entre 1250 et 3000 personnes pour la manifestation de la fonction publique
Publié : 9 mai 2019 à 14h47 par Denis Surfys
En ce jeudi 9 mai 2019, les syndicats de fonctionnaires avaient appelé, les fonctionnaires à une journée d'actions et de grève; pour s'opposer au projet de loi de réforme de la fonction publique, dont ils dénoncent "une portée très grave et une atteinte au statut". Il s'agissait, aujourd'hui, d'une étape, "d'une mobilisation dans la durée", pour demander au gouvernement l'ouverture de négociations.
C'est une nouvelle fois la guerre des chiffres. 1 250 personnes selon la Police et 3 000 selon les manifestants ont participé ce matin à la manifestation à Limoges. Les 9 syndicats : CGT, CFDT, FO, FSU, Solidaires, Unsa, FA-FP, CFE-CGC, CFDT, ont dit qu'il s'agissait "d'une mobilisation dans la durée". L'intersyndicale compte faire pression, pour demander au gouvernement, l'ouverture de négociations. Selon la CGT, c'est la première fois que le gouvernement se retrouve confronté à toutes les organisations syndicales qui rejettent un projet de loi. Malgré le grand débat national, le gouvernement continu à présenter son projet de loi, alors que de nombreux indicateurs lui disent que ce n'est pas dans le bon sens.
Les organisations syndicales sont en profond désaccord avec l'orientation choisie par le gouvernement sur l'avenir de la fonction publique. Les fonctionnaires y voient une sorte de privatisation, à terme, de la fonction publique. Le texte sera, en première lecture, à l'Assemblée Nationale le 13 mai 2019. Le gouvernement souhaite le faire adopter avant l'été pour une application le 1er janvier 2020. Il s'inscrit dans un objectif de suppression de 120 000 postes de fonctionnaires d'ici à 2022, sur les 5,5 millions d'agents dans les trois versants.
C'est une nouvelle fois la guerre des chiffres. 1 250 personnes selon la Police et 3 000 selon les manifestants ont participé ce matin à la manifestation à Limoges. Les 9 syndicats : CGT, CFDT, FO, FSU, Solidaires, Unsa, FA-FP, CFE-CGC, CFDT, ont dit qu'il s'agissait "d'une mobilisation dans la durée". L'intersyndicale compte faire pression, pour demander au gouvernement, l'ouverture de négociations. Selon la CGT, c'est la première fois que le gouvernement se retrouve confronté à toutes les organisations syndicales qui rejettent un projet de loi. Malgré le grand débat national, le gouvernement continu à présenter son projet de loi, alors que de nombreux indicateurs lui disent que ce n'est pas dans le bon sens.
Les organisations syndicales sont en profond désaccord avec l'orientation choisie par le gouvernement sur l'avenir de la fonction publique. Les fonctionnaires y voient une sorte de privatisation, à terme, de la fonction publique. Le texte sera, en première lecture, à l'Assemblée Nationale le 13 mai 2019. Le gouvernement souhaite le faire adopter avant l'été pour une application le 1er janvier 2020. Il s'inscrit dans un objectif de suppression de 120 000 postes de fonctionnaires d'ici à 2022, sur les 5,5 millions d'agents dans les trois versants.