La fameuse "défaite encourageante" pour le CSP
Publié : 13 janvier 2020 à 13h45 par Alex
Au terme d'une seconde période d'une remarquable intensité, le Limoges CSP s'est incliné 75/69 face à une équipe de l'ASVEL qui a douté jusqu'à la dernière minute.
La folie de Beaublanc. C'est probablement ce que les joueurs de l'ASVEL ont du ressentir dans le dernier 1/4 temps de cette nouvelle journée de JeepElite. Après une défaite en championnat face à Monaco et en Euroleague face à Belgrade, l'équipe de Tony Parker a eu peur. Mitrovic malade, c'est TJ Parker qui enfilait le costume de coach une nouvelle fois sur le banc visiteur. L'ASVEL démarre fort cette rencontre, notamment grâce à un Amine Noua très prolifique à longue distance. L'ASVEL veut se rendre la tâche facile, et prend vite de l'avance face à une équipe du CSP surprise par l'entame des visiteurs. Boutsiele a du mal à l'intérieur, et le roadster impressionnant des villeurbanais fait mal aux hommes de Medhy Mary. Les locaux butent sur une bonne défense de l'ASVEL, et le CSP a du mal, malgré quelques exploits individuels de Semaj Christon, de retour de blessure après plusieurs semaines d'absences. Le meneur limougeaud est accompagné dans cette lutte déséquilibrée par Brian Conklin, toujours vaillant dans un combat 100% US avec un Adreian Payne décisif, notamment à 3 points. Le CSP rentre aux vestiaires avec 12 longueurs de retard ( 31/43 ).
Les coéquipiers de Vee Sanford reviennent sur le parquet avec les bonnes attitudes. Malgré son retard, Limoges ne lâche rien, se bat sur chaque possession. Et c'est encore une fois Conklin qui montre l'exemple, avec 7 points et des fautes provoquées qui permettent au CSP de "grapiller" son retard. C'est alors que Ludovic Beyhurst entre en scène : le meneur de jeu alsacien prêté par Strasbourg prend feu derrière la ligne, chipant quelques ballons dans les mains villeurbanaises. Limoges revient à 2 petits points de l'ASVEL à 7 minutes de la fin, et Beaublanc s'enflamme. L'intensité est impressionnante, la tension extrême, et quelques coups de sifflet du trio arbitral apportent encore un peu plus de folie dans cette fin de match. Antoine Diot prend ses responsabilités, tout comme Jordan Taylor, auteur d'une prestation moyenne, mais présent dans le money time. L'ASVEL s'impose au final 75/69. Une défaite pour le CSP, mais une réelle progression dans l'engagement et les attitudes.