Le lancement à Limoges de la campagne de Raphaël Glucksmann

Publié : 1er mai 2019 à 16h34 par Denis Surfys

En meeting à Limoges, ce mardi 30 avril 2019 (au pavillon Buxerolles de Limoges), le créateur de Place Publique Raphaël Glucksmann a lancé sa campagne pour les élections européennes du 26 mai prochain. Devant une assemblée de 500 personnes il a convaincu les militants PS de Haute-Vienne du bien-fondé de sa candidature. Jean-Paul Denanot a été félicité à de nombreuses reprises pour son travail.

Le meeting organisé au pavillon Buxerolles du parc des expos de Limoges a rassemblé tous les ténors du Parti Socialiste de la haute-Vienne. Raphaël Glucksmann était accompagné d'Oliver Faure, le premier secrétaire du PS. Belle mise en scène avec derrière les orateurs, de jeunes militants avaient été placés. Sur cette terre (historique) de gauche le public était déjà conquis. La salle était comble : près de 500 personnes étaient présentes.


Olivier Faure, le premier secrétaire du PS a scellé l'union, sur scène, avec Claire Nouvian (activiste écologique). L'objectif était de montrer l'envie commune de faire campagne ensemble. Dans la foulée Olivier Faure a annoncé le ralliement des radicaux de gauche.
"Notre vocation c'est de faire de la politique"

Gulsen Yldirim, première secrétaire du PS de la Haute-Vienne, a rappelé que Limoges était une terre de combat ouvrier, social et syndical. Il ne faut pas que cet élan s'arrête à cause de l'égo de certains vieux socialistes. L'unité c'est une envie, mais c'est aussi une exigence. Cette exigence est faite d'urgences qui ne peuvent se résumer à un duel entre les libéraux et les nationalistes. Pour Jean-Claude Leblois Limoges est un laboratoire.
"Un mot important : Unité"

Le mot "Unité" a été repris a de nombreuses fois durant le meeting comme un "mot magique" pour la refondation du Parti Socialiste. Le récent exemple de l'Espagne, avec la victoire des socialistes espagnols, est dans toutes les têtes. "Quand la gauche mène une politique de gauche, elle remporte les élections".
"25 jours pour convaincre"

Pour le moment les sondages ne sont pas bons pour le Parti Socialiste, mais pour Raphaël Glucksmann la campagne commence juste. Il reste 25 jours pour convaincre. Le candidat croit pouvoir sortir du "kidnapping exercé par le président de la République, avec pour seul clivage, Macron contre Le Pen". Au parlement européen on ne gagne pas les votes avec les Verts mais avec les sociaux-démocrates.