Les détails de la prise d'otage de La Roche-l'Abeille
Publié : 17 juillet 2018 à 16h13 par Denis Surfys
Lundi 16 juillet 2018, Gilbert Emery, le procureur de la République de Limoges, a apporté des précisions sur la prise d'otage de la Roche-l'Abeille, du jeudi 12 juillet 2018, qui s'est terminée par la mort du preneur d'otage. Un père de famille avait pris en otage sa fillette de 18 mois. La prise d'otage s'était terminée par l'intervention du GIGN et la mort du père.
La prise d'otage s'est terminée par la mort d'un père de famille de 39 ans. La victime avait pris en otage sa fillette âgée de 18 mois. Un drame qui s'est noué dans le contexte d'un conflit familial. Quelques jours plus tôt, ce père de famille avait été placé en garde à vue, en région parisienne, pour des violences conjugales et avait fait l'objet d'une comparution dans le cadre d'un "plaider coupable". Le couple qu'il formait avec sa femme était en pleine séparation. Son ex compagne était allée se réfugier chez ses parents à la Roche-l'Abeille avec leur enfant commun et les enfants qu'elle avait eu d'une précédente liaison.
Selon le procureur, le père de famille était dépressif et avait des problèmes d'argent "il avait des dettes". Il semblerait que l'auteur des faits se soit caché, la veille, dans le jardin de ses anciens beau-parents. Le jour des faits il est entré dans la maison, s'est disputé avec son ancien beau-père et son ex-compagne qui ont préféré fuir, laissant le bébé avec son père.
Gilbert Emery (procureur de la République de Limoges) :
"La prise d'otage aura duré plusieurs heures jusqu'a l'intervention du GIGN. L'homme a refusé de discuter avec le négociateur. Comme les gendarmes n'avaient plus de nouvelles de l'enfant ils ont décidés d'intervenir. L'entrée était bloqué par le canapé, la progression du GIGN ne s'est donc pas faite en toute discrétion. Les gendarmes ont fouillés toutes les pièces et ont fini par trouver l'enfant dans la dernière chambre. L'enfant avait les bras et les jambes attachés par de l'adhésif. Elle avait été aspergée d'essence par son père, qui, en feu s'est jeté sur le gendarme qui venait récupérer l'enfant. Il lui a donné un coup de couteau dans la jambe, le gendarme a tiré un coup de feu qui l'a stoppé net. Je suis sur que si les gendarmes n'étaient pas intervenu, aussi rapidement, la petite fille mourait dans les flammes".
Le feu a eu le temps de brûler le bras et les cheveux de la fillette qui a été prise en charge par les pompiers. L'autopsie pratiquée le lendemain, a révélé que l'auteur des faits était mort des suites de son immolation, le coup de feu n'aurait pas été mortel.
Interview de Gilbert Emery :
La prise d'otage s'est terminée par la mort d'un père de famille de 39 ans. La victime avait pris en otage sa fillette âgée de 18 mois. Un drame qui s'est noué dans le contexte d'un conflit familial. Quelques jours plus tôt, ce père de famille avait été placé en garde à vue, en région parisienne, pour des violences conjugales et avait fait l'objet d'une comparution dans le cadre d'un "plaider coupable". Le couple qu'il formait avec sa femme était en pleine séparation. Son ex compagne était allée se réfugier chez ses parents à la Roche-l'Abeille avec leur enfant commun et les enfants qu'elle avait eu d'une précédente liaison.
"Un père dépressif et couvert de dettes"
Selon le procureur, le père de famille était dépressif et avait des problèmes d'argent "il avait des dettes". Il semblerait que l'auteur des faits se soit caché, la veille, dans le jardin de ses anciens beau-parents. Le jour des faits il est entré dans la maison, s'est disputé avec son ancien beau-père et son ex-compagne qui ont préféré fuir, laissant le bébé avec son père.
Gilbert Emery (procureur de la République de Limoges) :
"La prise d'otage aura duré plusieurs heures jusqu'a l'intervention du GIGN. L'homme a refusé de discuter avec le négociateur. Comme les gendarmes n'avaient plus de nouvelles de l'enfant ils ont décidés d'intervenir. L'entrée était bloqué par le canapé, la progression du GIGN ne s'est donc pas faite en toute discrétion. Les gendarmes ont fouillés toutes les pièces et ont fini par trouver l'enfant dans la dernière chambre. L'enfant avait les bras et les jambes attachés par de l'adhésif. Elle avait été aspergée d'essence par son père, qui, en feu s'est jeté sur le gendarme qui venait récupérer l'enfant. Il lui a donné un coup de couteau dans la jambe, le gendarme a tiré un coup de feu qui l'a stoppé net. Je suis sur que si les gendarmes n'étaient pas intervenu, aussi rapidement, la petite fille mourait dans les flammes".
Le feu a eu le temps de brûler le bras et les cheveux de la fillette qui a été prise en charge par les pompiers. L'autopsie pratiquée le lendemain, a révélé que l'auteur des faits était mort des suites de son immolation, le coup de feu n'aurait pas été mortel.
Interview de Gilbert Emery :