Négociations salariales annuelles : Débrayage chez Legrand
Publié : 28 février 2019 à 11h05 par Denis Surfys
Jeudi 28 février 2019 : pour les salariés de Legrand, dernière réunion de la négociation salariale annuelle obligatoire (NAO). Au même moment l'intersyndicale (CGT, CFDT, CFE-CGC et FO) avait appelé les salariés à débrayer dans la cour de l'entreprise (avenue du Maréchal de Lattre de Tassigny) à Limoges, pendant 2 heures (de 10h à 12h) mais aussi sur chaque site du groupe en France.
Les propositions salariales de la direction ne correspondent pas aux attentes des salariés : 1,6% d'augmentation générale et 0,6% d'augmentation individuelle, alors que les syndicats réclament une hausse de 3% d'augmentation générale et 2% d'augmentation individuelle. Les syndicats s'appuient sur les très bons résultats du groupe qui réalise une progression de +23,3% des bénéfices. En revanche les fiches de paie stagnent, d'ou le choix des organisations syndicales de s'unir pour faire pression.
Pour la "prime Macron" la proposition d'un montant de 650€ ne correspond pas aux attentes des salariés qui s'attendaient à recevoir une prime de 1 000€. Il faut savoir que seulement 75% des salariés du Limousin percevront cette prime. D'ou l'étonnement des syndicats "L'esprit de cette prime est d'augmenter le pouvoir d'achat des salariés aux plus faibles revenus dans le but de relancer la consommation, ce n'est pas un élément de rémunération, ni de reconnaissance". Malgré les bons résultats de l'entreprise les salariés sont également inquiets par la diminution de leur prime d'intéressement et de participation.
A l'issue de la réunion la direction n'a rien proposé de mieux en terme d'augmentation salariale et d'augmentation individuel. Seules "nouveautés" : +14€ sur la prime vacances pour la porter à 420€ et seulement 0,1% en plus pour porter l'AI à 0,7%. Il n'y a pas eu d'engagement sur l'emploi.
Les salariés grévistes ont donc décidé d'aller voir directement la direction au 7e étage du siège de l'avenue de Lattre de Tassigny. La direction a reçue une délégation de 2 représentants par organisation syndicale et l'administrateur salarié du Conseil d'Administration. Les discussions n'ont permis aucune avancée. Une date de prochaine réunion NAO a été demandée par l'intersyndicale.
Les propositions salariales de la direction ne correspondent pas aux attentes des salariés : 1,6% d'augmentation générale et 0,6% d'augmentation individuelle, alors que les syndicats réclament une hausse de 3% d'augmentation générale et 2% d'augmentation individuelle. Les syndicats s'appuient sur les très bons résultats du groupe qui réalise une progression de +23,3% des bénéfices. En revanche les fiches de paie stagnent, d'ou le choix des organisations syndicales de s'unir pour faire pression.
"Problème aussi avec la prime Macron"
Pour la "prime Macron" la proposition d'un montant de 650€ ne correspond pas aux attentes des salariés qui s'attendaient à recevoir une prime de 1 000€. Il faut savoir que seulement 75% des salariés du Limousin percevront cette prime. D'ou l'étonnement des syndicats "L'esprit de cette prime est d'augmenter le pouvoir d'achat des salariés aux plus faibles revenus dans le but de relancer la consommation, ce n'est pas un élément de rémunération, ni de reconnaissance". Malgré les bons résultats de l'entreprise les salariés sont également inquiets par la diminution de leur prime d'intéressement et de participation.
A l'issue de la réunion la direction n'a rien proposé de mieux en terme d'augmentation salariale et d'augmentation individuel. Seules "nouveautés" : +14€ sur la prime vacances pour la porter à 420€ et seulement 0,1% en plus pour porter l'AI à 0,7%. Il n'y a pas eu d'engagement sur l'emploi.
Les salariés grévistes ont donc décidé d'aller voir directement la direction au 7e étage du siège de l'avenue de Lattre de Tassigny. La direction a reçue une délégation de 2 représentants par organisation syndicale et l'administrateur salarié du Conseil d'Administration. Les discussions n'ont permis aucune avancée. Une date de prochaine réunion NAO a été demandée par l'intersyndicale.