Rassemblement de soutien à l'académie de Limoges
Publié : 30 mai 2018 à 3h36 par Denis Surfys
Mardi 29 mai 2018, à 12h30, à l'appel de sept organisations syndicales, un rassemblement des personnels de l'éducation nationale a eu lieu devant les grilles du rectorat de Limoges (rue François Chénieux) pour dire NON à la disparition de l'académie de Limoges.
La CGT, FO, FSU, SGEN-CFDT, SNALC, SUD et UNSA appellent chaque mardi et jeudi à se rassembler devant le rectorat pour dire "NON" à la suppression de l'académie de Limoges. Un rapport, commandé par le ministère de l'éducation nationale, préconise de passer de 26 académies à seulement 13, en se calquant sur les régions.
Conséquence directe : Limoges et Poitiers fusionneraient avec Bordeaux qui deviendrait la grande académie. L'échéance de cette fusion est prévue en 2020.
Pour les personnels (administratifs et enseignants) c'est tout simplement "inconcevable".
Les syndicalistes dénoncent "la casse du service public" et la "poursuite de la désertification rurale". Une telle région académique ou tout serait regroupé à Bordeaux, serait ingérable. Tous les personnels seraient susceptibles de bouger sur ce territoire qui deviendrait immense. Ce serait la fin des services de proximité pour les parents d'élèves et les personnels.
Un prochain rassemblement est déjà programmé jeudi (31 mai 2018), entre 12h30 et 13h30. Une pétition a même été lancée en ligne.
La CGT, FO, FSU, SGEN-CFDT, SNALC, SUD et UNSA appellent chaque mardi et jeudi à se rassembler devant le rectorat pour dire "NON" à la suppression de l'académie de Limoges. Un rapport, commandé par le ministère de l'éducation nationale, préconise de passer de 26 académies à seulement 13, en se calquant sur les régions.
Conséquence directe : Limoges et Poitiers fusionneraient avec Bordeaux qui deviendrait la grande académie. L'échéance de cette fusion est prévue en 2020.
Pour les personnels (administratifs et enseignants) c'est tout simplement "inconcevable".
"La casse du service public"
Les syndicalistes dénoncent "la casse du service public" et la "poursuite de la désertification rurale". Une telle région académique ou tout serait regroupé à Bordeaux, serait ingérable. Tous les personnels seraient susceptibles de bouger sur ce territoire qui deviendrait immense. Ce serait la fin des services de proximité pour les parents d'élèves et les personnels.
Un prochain rassemblement est déjà programmé jeudi (31 mai 2018), entre 12h30 et 13h30. Une pétition a même été lancée en ligne.