Rebondissement : Noordeen Essak est libre !
Publié : 23 juillet 2018 à 13h50 par Denis Surfys
Dans l’affaire du réfugié Noordeen Essak, ce lundi 23 juillet 2018 (à10h30), une audience a eu lieu au tribunal administratif de Limoges. Coup de théâtre : Avant l'audience, la préfecture de la Creuse a indiqué qu'il était libre. Noordeen Essak avait déposé un nouveau recours pour que sa demande d’asile soit examinée en France et non pas en Italie.
Coup de théâtre ce matin! A quelques minutes de l'audience, la préfecture de la Creuse, qui avait refusé dans un premier temps que Noordeen Issak dépose sa demande d'asile en France a finalement changé de décision. Le jeune migrant qui était menacé par une expulsion en Italie et par un retour dans son pays d'origine, ou sa vie est menacée, va donc pouvoir faire sa demande en France.
Un comité de soutien s’est créé. Les habitants de Faux-la-Montagne connaissent l’histoire du jeune Soudanais « Son père et son frère ont été tués sous ses yeux, il a fuit en Lybie ou il a été réduit en esclavage. Il n’a jamais cherché à se soustraire aux injonctions de l’administration ». Renvoyé une première fois en Italie en 2017, Noordeen Essak s’est retrouvé entre les deux pays avant d’être accueilli à Faux-la-Montagne.
Kristelle Le Lay Caroff (directrice de l’office française d’immigration et d’intégrations de Creuse, Corrèze et Haute-Vienne) :
Coup de théâtre ce matin! A quelques minutes de l'audience, la préfecture de la Creuse, qui avait refusé dans un premier temps que Noordeen Issak dépose sa demande d'asile en France a finalement changé de décision. Le jeune migrant qui était menacé par une expulsion en Italie et par un retour dans son pays d'origine, ou sa vie est menacée, va donc pouvoir faire sa demande en France.
La chronologie des faits :
- Arrivé en France, depuis environ une année, ce jeune Soudanais était installé en Creuse, à Faux-la-Montagne depuis le mois de décembre 2017.
- Le 25 juin 2018, il avait été convoqué à la gendarmerie de Royères-de-Vassivière car il était sous le coup d’une procédure d’expulsion.
- Le 9 juillet 2018 : nouvelle convocation à la gendarmerie de Felletin. Le comité de soutien est malmené par les gendarmes qui font usage de gaz lacrymogènes. Le jeune homme est alors envoyé dans un centre de rétention administrative en région parisienne.
- Le 11 juillet 2018 : il refuse de monter dans l’avion, il est alors remis en liberté. Une levée de rétention qui lui permet d’espérer pouvoir rester en France.
- Le 23 juillet 2018 : Recours examiné par le tribunal administratif de Limoges.
Un comité de soutien s’est créé. Les habitants de Faux-la-Montagne connaissent l’histoire du jeune Soudanais « Son père et son frère ont été tués sous ses yeux, il a fuit en Lybie ou il a été réduit en esclavage. Il n’a jamais cherché à se soustraire aux injonctions de l’administration ». Renvoyé une première fois en Italie en 2017, Noordeen Essak s’est retrouvé entre les deux pays avant d’être accueilli à Faux-la-Montagne.
Kristelle Le Lay Caroff (directrice de l’office française d’immigration et d’intégrations de Creuse, Corrèze et Haute-Vienne) :