Secours Populaire de Haute-Vienne : "Pour que l'été n'oublie personne"

Publié : 21 juillet 2020 à 3h32 par Denis Surfys

Malgré la pandémie de Covid-19, le Secours Populaire de la Haute-Vienne va permettre à 600 personnes (dont 200 enfants) de partir en vacances cet été. Avec le Covid-19 l'organisation a été chamboulée, mais les bénévoles ont réussi à monter l'opération "Pour que l'été n'oublie personne" en moins de 30 jours !

Dans le contexte de pandémie de Covid-19, les familles en situation de pauvreté et de précarité, et en tout premier lieu les enfants, sont les premières victimes des mesures de confinement et de distanciation physique et sociale qui ralentissement l'activité économique et donc l'emploi. Le mal logement, le manque de ressources, l'isolement rendent cette crise éprouvante et la période post-confinement s'avère essentielle pour permettre aux personnes de se relever et faire face aux difficultés rencontrées.
"600 personnes, dont 200 enfants"

Le Secours Populaire de la Haute-Vienne s'attache à développer le départ en vacances de celles et ceux qui se retrouvent en situation de précarité et de pauvreté. L'association a adapté sa compagne "Vacances d'été", en respectant les mesures sanitaires et les consignes réglementaires. Grâce aux dons le Secours Populaire va permettre à 600 personnes, dont 200 enfants, de bénéficier de séjours de vacances, de journées d'évasion à la plage ou en forêt, d'une sortie culturelle, d'une activité sportive ... pour oublier le quotidien difficile et resserrer les liens familiaux.
"Une organisation en un temps record"

Thierry Mazabraud (secrétaire général) : "On a pris la décision tardivement de maintenir cette opération pendant l'été et de l'adapter au contexte sanitaire. Nous avons réussi à faire que 600 personnes (dont 200 enfants) puissent partir en vacances, cet été, grâce au Secours Populaire 87. Tout s'est fait très rapidement, en un mois au lieu des trois habituellement, en tenant compte des infos qui nous parvenaient au compte goutte et qui sont arrivées assez tardivement. Il a fallu s'adapter et surtout faire un travail d'information et de pédagogie auprès des équipes, mais aussi auprès des familles, dans un laps de temps record. Nous avons pris la décision de maintenir l'opération "Pour que l'été n'oublie personne" le 20 juin après les annonces gouvernementales. L'idée c'était d'envoyer les personnes et les enfants dans un environnement sécurisé mais aussi de les envoyer sur des sites ou les activités étaient possibles. Si les plages étaient restées fermées, comme les sites de vacances, les choses auraient été beaucoup plus compliquées. Nous avons attendu le dernier moment pour être sur de pouvoir faire les choses du mieux possible".